Quelques jours plus tôt, j’avais croisé une demoiselle. Elle avait un certain charme et possédait le corps parfait pour les prochaines photos qui devaient être faites. Après quelques arguments, j’avais réussi à ce qu’elle passe au bureau pour prendre quelques clichés. Une heure avant son arrivée, j’étais donc descendu d’un étage pour aller superviser l’installation. Je briefais rapidement le photographe sur le type de photos que je voulais. Par la suite, j’avais été voir la maquilleuse. Je ne voulais pas de quelque chose de très sophistiqué. Le maquillage devait être très naturel. Une chose est certaine, dans mon boulot, je savais ce que je voulais mais surtout ce que je ne voulais pas. Je pouvais d’ailleurs faire recommencer quelque chose< maintes et maintes fois pour un petit détail. Que ce soit une mèche de cheveux mal placée, l’éclairage mal positionné, … Enfin vous voyez le genre, non ? Je devais donc encore me rendre vers l’habilleuse quand Clélia fit son entrée dans la pièce. Elle avait un physique avantageux, c’était certain ! « Bonjour Clélia ! ». Elle allait me provoquer et je le savais. Mais ma réputation était déjà faite. Cependant, elle n’avait pas un âge qui me correspondait. Et cela me gênait beaucoup. Je me penchais alors vers elle pour lui faire la bise. Je n’avais pas envie de faire dans le chichi. Je savais que si elle faisait du bon boulot, je risquerai de la recontacter pour d’autres séances photos. J’avais donc insisté sur son prénom. « Tu vas d’abord te rendre chez l’habilleuse. Il faut que je termine de la briefer sur ta tenue. ». Je ramassais alors son sac à main. Il n’avait rien à faire là et serait mieux placé dans son vestiaire. Je le lui tendais alors pour qu’elle le reprenne. « Je vais avant tout te montrer l’endroit où tu pourras poser tes affaires. ». Je l’invitais donc à me suivre vers un coin de la pièce où se trouvait une porte. Derrière celle – ci se trouvait la loge de Clélia. Il y avait du café, de l’eau et du thé. Cependant, on évitait d’y mettre des petits biscuits. Nous faisions relativement attention à ce que mangeaient nos mannequins…

Clélia commençait déjà à m’énerver. Mais je devais rester calme. J’essayais de le rester en toutes circonstances du moins. Mais j’étais plus doué avec June. En quoi avoir une tenue sexy ou pas changeait quelque chose ? Je lui demandais simplement de poser pour le magasine et pas de faire un choix sur ce qu’elle voudrait. Les mannequins n’avaient que très peu souvent leur avis à donner. Tout ce qu’on leur demandait, c’était de sourire et de se nourrir correctement. C’était d’ailleurs un métier qui ne m’avait jamais attiré. Simplement obéir et ne pas pouvoir montrer ma créativité n’était pas pour moi… « Et bien, tu verras. Quand bien même… ». J’avais murmuré ces dernières paroles préférant qu’elle n’entende pas. Nous nous dirigions donc vers sa loge comme elle l’appelait. Elle n’était pas très grande mais pas très petite non plus. Elle était dans le juste milieu dirions – nous. « Oui. Enfin, c’est ici que tu déposes ce qui t’appartient. Mais normalement, tu n’auras pas le temps d’y rester beaucoup. Tout est assez bien chronométré. ». Nous étions d’ailleurs déjà en retard pour la première étape : l’habillage. « On ne mange jamais avant un shooting ! Tu mangeras après, en rentrant chez toi ! ». Le temps qu’elle pose ses affaires, je me dirigeais vers l’habilleuse pour lui donner mes instructions. « Tu lui mets cette longue robe ? ». Elle était assez colorée et décolletée. De toute façon, elle devait avoir mon aval avant de l’emmener à la prochaine étape : la coiffure. J’allais donc chercher Clélia. « C’est bon, nous sommes prêts ! ». Je l’emmenais à bon port où l’habilleuse s’occupait d’elle. Quant à moi, je me servis un café et m’asseyais quelques minutes. Un peu de repos, cela ne me faisait pas de mal !