Une journée bien banale. J'étais allé en cours, je m'étais ennuyée. Mes parents m'avaient posé les mêmes questions que celles qu'ils me posaient chaque jour qui passait, sans restriction. C'était une journée qui m'avait bien saoulée. J'avais grandement besoin de me changer les idées. Assise dans ma chambre en cette fin d'après-midi, je soupirai en fermant un magasine. Je regardai l'heure. Il était seize heures trente-trois. D'accord. Je partirais à seize heure et quarante minutes. Encore un de mes nombreux tocs. Je ne partais qu'à des heures dont les minutes étaient un nombre pair. Heureusement que ce toc était moins flagrant sinon, tout mes tocs accumulés me feraient passer pour une folle. Je me levai et remis mes chaussures avant de descendre. "Où tu vas Lia?" Je posai mon regard sur ma mère. Elle osait me demander où j'allais? J'haussai les épaules et quittai la maison sans en dire plus. Où j'allais ne les regardait pas. Jamais. Ils n'étaient même pas au courant de la moitié des choses qui se passaient dans ma vie puisque tout ce qui les intéressait c'était de savoir si j'avais ou non pensé à prendre mes médicaments. Des plantes sensées calmer mes crises. Quand j'avais un toc et que ça ne marchait pas comme je voulais, je pouvais me comporter de manière un peu... excessive dirons-nous. Je vivais bien avec mais mon entourage ne supportait pas mes crises de colère alors... Je prenais mes médicaments. Mais je savais que malgré tout, mes tocs dérangeaient. Sauf que je les avais et que c'était comme ça. Soit on m'acceptait avec soit, on me sortait de sa vie. C'était tout. Mieux valait être seule que mal accompagnée.

Je m'allumai une clope et me dirigeai jusqu'à l'hôpital. Je savais qu'il y avait des chances pour que je trouve Morgan là-bas. Avec lui au moins, j'oublierais et je passerais un bon moment. Et s'il n'était pas à l'hôpital, j'irais chez lui. Ce n'était pas la première fois que je le voyais et à chaque fois c'était une partie de jambes en l'air. Il se fichait que je n'avais que dix-sept ans. Et c'était plaisant que quelqu'un ne fasse pas attention à mon âge. J'écrasai ma cigarette une fois que je fus arrivée devant l'hôpital et j'entrai. Je me dirigeai instinctivement vers le bureau de Morgan. J'avais demandé s'il était là et si je pouvais aller lui parler en arrivant à l'accueil. Je frappai doucement à sa porte. Heureusement, il n'avait pas de rendez-vous donc il serait tout à fait disponible. S'il avait été en rendez-vous, la dame devant me l'aurait dit. J'entrai et refermai derrière moi pour lui adresser un sourire. "Je crois que je ne me sens pas très bien docteur.." Au moins, j'entrai directement dans la matière et dans le vif du sujet. Il était assez intelligent pour comprendre ce que je voulais qui plus était. Je restai dos contre la porte close, juste le temps de voir sa réaction.

Jusqu'à présent, Morgan ne m'avait jamais repoussée et j'espérais bien que ça allait continuer comme ça. J'étais moi-même avec lui. En même temps, je n'avais pas de toc particulier quand il était question de sexe alors forcément, il ne risquait pas de me juger la-dessus. Et malgré mon jeune âge, je devais le satisfaire sinon il me repousserait. Alors pourquoi ne serais-je pas venu le voir en cette fin d'après-midi, tandis que l'ennui me tiraillait? Cela aurait été bien stupide de ma part. J'avais frappé à sa porte et il m'avait dit d'entrer, ce que j'avais bien entendu fait. Je m'étais adossée à la porte, lui disant que je pensais ne pas me sentir très bien, le qualifiant de docteur. C'était bel et bien ce qu'il était mais je savais que ça ferait plus d'effet encore en le disant à voix haute pour amorcer l'entrée en matière. Vous savez, le fantasme du docteur et de la patiente? C'était un truc qui marchait souvent. En plus, là, il n'y avait même pas besoin de faire semblant puisqu'il était véritablement médecin et que vu mes toc, j'aurais pu aisément être une patiente... Il se leva et contourna le bureau. Je souris en le voyant s'approcher. "Hmm.. Laissez-moi donc vous examiner.." J'adorais son sourire. Il s'approcha encore et je ne bougeai pas, me laissant totalement à sa merci. Il planta son regard dans le mien et je le soutins sans sourciller. Il ferma à clés. C'était définitif. J'allais avoir ce que j'étais venue chercher. C'était parfait. Il parcoura mon corps de son index et cela me fit frissonner.

Puis il murmura à mon oreille: "Où avez-vous mal..", avant de déposer un baiser sur ma nuque. Je souris en coin en le laissant faire, avant de lui répondre: "Je crois que si je vous le montrais, ce serait plus parlant docteur..." Je commençai à doucement ouvrir mon chemisier blanc. Je pouvais m'habiller de façon assez sophistiquée parfois, tout comme je pouvais m'habiller un peu plus rock ou classique. Ce jour-là j'avais opté pour une version un peu plus sophistiquée. Je portais donc un chemisier blanc avec une jupe ample de couleur brune avec un rebord couleur crème. Mon chemisier était dans la jupe pour le rendre plus respectable, mais le chemisier possédait déjà un ou deux boutons d'ouverts pour le rendre en même temps un minimum sexy, sans être provoquant. Le juste milieu. Je ne portais pas de collants mais j'avais des bottines à talons noires. Je sortis mon chemisier de ma jupe et l'ouvris totalement. Je pris sa main libre et la posai sur ma poitrine, à peu près à l'endroit de mon coeur. "Je crois que mon coeur fait des siennes.." Bien sûr que je plaisantais! Mon coeur allait très bien. Il allait très bien du fait qu'il battait parfaitement mais aussi du fait que je n'avais pas eu de peine de coeur. Mais ça n'avait pas vraiment d'importance. Je pris ensuite sa main pour la poser sur ma cuisse, sous ma jupe: "Mais je crois aussi que j'ai mal à certains muscles de la jambe..." Je souriais en coin, le provoquant un peu du regard. Je pouvais bien patienter un peu avant d'avoir ce que je voulais, le temps qu'il soit assez excité par exemple. Et puis, j'avais du temps. Je savais aussi que ça valait le coup d'attendre parce que Morgan savait faire plaisir à une femme, sinon je ne reviendrais pas vers lui sans cesse.

La jupe:

Spoiler:

Les autres me prenaient assez rapidement pour une folle. J'avais eu un tas de coups d'un soir parce qu'ils n'avaient pas le temps de m'observer de voir mes toc. Le seul moment où je n'avais pas cette impression d'être jugée, c'était quand j'étais dans ce genre de situation. Comme j'étais focalisée sur mon envie et sur l'homme en face de moi, je ne pensais pas à regarder si les objets étaient placés comme je le voulais par exemple. Tout comme c'était le cas en cette fin d'après-midi. J'étais bien trop obnubilée par Morgan pour faire attention à ce qu'il y avait autour de moi et c'était l'essentiel. Je lui proposai de lui montrer où j'avais mal. "Montrez-moi.." J'avais donc ouvert mon chemisier, sensuellement, pour le provoquer plus qu'autre chose. Il se fichait de mon âge, il se fichait de ce que je pouvais faire ou de qui j'étais. Il s'intéressait juste à moi, aux sensations que je pouvais lui procurer et ça me suffisait. Certaines personnes me diraient que du coup, cet homme ne s'intéressait qu'à mon corps. Et alors? Je ne faisais pas vraiment mieux au fond. Je venais le voir que pour une partie de jambes en l'air alors, quelle importance? Moi, ça me convenait. Il savait me satisfaire, je lui faisais du bien... Donc il n'y avait pas de problème sur ça. Je l'aiguillai pour me toucher tandis que je lui parlais de mes maux imaginaires. Je laissai sa main sur ma cuisse et il ne se priva pas pour la remonter jusqu'à mes fesses qu'il prit soin de malaxer pour mon plus grand plaisir.

Il remonta ensuite mon menton. "Voilà mon diagnostic.." Et il m'embrassa à pleine bouche. On était passé à une vitesse supérieure mais on était encore loin de la vitesse maximale. Il palpa ma poitrine et fit remonter ma jambe pour qu'elle aille autour de sa taille. Tout en répondant langoureusement à son baiser, je sentis contre moi qu'il commençait à ressentir bien plus d'envie. Ma jupe ayant un peu remonté, je le sentais plus en précision. Je passai mes mains dans ses cheveux en l'embrassant encore puis je commençai par lui ouvrir sa chemise, bouton après bouton, tout en allant plus vite que lorsqu'il s'agissait de mon propre chemisier. Heureusement qu'il avait laissé sa blouse sur le dossier de la chaise. Je lâchai ses lèvres pour murmurer: "Je vais guérir bientôt docteur...?" Puis je déplaçai mes lèvres sur son cou puis son torse, passant mes mains dessus par la même occasion. Je descendis mes baisers le long de son torse puis j'ouvris sa ceinture doucement en me mordillant la lèvre inférieure légèrement. Je me sentais bien là. Je me sentais moi-même. Je me sentais libre. Je ne me sentais plus prisonnière de mes toc, du regard des autres, des contraintes, ni même prisonnière de mes parents et de leurs incessantes et mêmes questions. "Dites moi docteur... Comment pensez-vous pouvoir me soigner..?" Je jouais encore et toujours. Mais mon air innocent laissait déjà quelque peu place à la tigresse et dans mon regard grandissaient des étincelles d'envie mêlées à de l'impatience.

Oui, j'avais dix-sept ans seulement. Mais oui, j'aimais le sexe et j'aimais jouer. J'étais ravie de voir que Morgan rentrait dans mon petit jeu sans opposer la moindre résistance, qu'il se fichait de mon âge et des conséquences. J'étais contente d'avoir quelqu'un avec qui m'amuser quand j'en ressentais le besoin, sans avoir à écumer une fête pour trouver ma proie. Je m'occupai assez vite de lui ouvrir sa chemise en l'embrassant, pressée de passer aux choses plus sérieuses. "Assurément.." Il rentrait parfaitement dans mon jeu, pour mon plus grand plaisir. "Laissez-moi vous montrer.." J'avais ouvert sa ceinture, tout en plantant mon regard provoquant dans le sien, lui demandant comment il comptait me soigner. J'avais bien hâte de le voir prendre un peu les choses en mains. J'aimais avoir le contrôle mais ça me plaisait aussi beaucoup quand c'était Morgan qui instaurait le rythme, qui décidait de ce qui se passait et de quand ça se passait. J'aimais ce petit jeu du qui va prendre le contrôle. Une fois lui, une fois moi. J'avais amorcée la chose, à lui maintenant de soigner sa patiente.

Il reprit mes lèvres et j'y répondis pour un baiser langoureux. Il dégrafa mon soutien-gorge dune main avant de retirer ma jupe. Il s'occupa très vite de ma poitrine. Je lâchai un petit gémissement en passant à nouveau une main dans ses cheveux. Il posa ses lèvres sur mon ventre plat et je mis légèrement ma tête en arrière contre la porte, tout en frissonnant. Mon coeur commençait à s'accélérer et je sentais le désir qui ne cessait d'augmenter. Il retira mon dernier bout de tissus et je vis son regard et son pincement de lèvres. Non monsieur... Pas touche tout de suite. Ma main toujours dans ses cheveux, je resserrais doucement mon étreinte pour le faire reculer. Je pris sa main pour le faire se remettre bien droit puis j'inversai les rôles, le plaquant contre la porte. D'abord à moi de le déshabiller complètement. Je passai mes mains sur son torse, les remontant vers ses épaules pour lui retirer totalement sa chemise. Puis je commençai à embrasser ce torse musclé. J'ouvris en même temps son pantalon, n'ayant que touché à sa ceinture jusqu'à présent. Je descendis mes baisers et descendis aussi son vêtement. Je le caressai un instant par dessus son boxer avant de lui débarrasser de ce détail trop encombrant à mon goût. Je pus voir toute son excitation mais ce n'était pas encore assez. Je voulais le provoquer, voir s'il savait gérer si bien que ça, lui qui avait de l'expérience dans le domaine. Je m'occupai de son membre avec un regard taquin et coquin, le provoquant. Je savais qu'il me torturerait après, d'une certaine façon et sexuellement parlant. C'était de la bonne torture. Je variais les rythmes, voulant lui procurer le plus de plaisir possible. Je ressentais de plus en plus l'envie qu'il me prenne mais je voulais que le jeu dure encore un peu... Alors je m'occupai de lui pour lui procurer encore plus d'envie et de désir.