NOM: Mayers ▬ PRENOM(S): Sienna ▬ SURNOM(S): Sisi ▬ AGE: 28 ans ▬ DATE DE NAISSANCE: 18 septembre 1987 ▬ LIEU DE NAISSANCE: Montréal ▬ NATIONALITE: Canadienne ▬ CLASSE SOCIALE: Normale ▬ ORIENTATION SEXUELLE: Hétérosexuelle ▬ STATUT MATRIMONIAL: Fiancée ▬ METIER/ETUDES: Vétérinaire dans sa propre clinique ▬ GROUPE: Candy Crush ▬ AVATAR: Sophia Bush

▬ Qualités: Drôle - Attachante - Souriante - Câline - Tendre - A l'écoute - Simple - Entreprenante - Ambitieuse ▬ Défauts: Mystérieuse - Renfermée sur son enfance - Curieuse - Peut être garce si on l'est avec elle - Bornée - Perfectionniste dans ses projets ▬ J'aime, je n'aime pas: (+) Les animaux sont sa plus grande passion - La vie - La tendresse - Sa clinique - Les couchers de soleil - Les enfants - Le rouge - Le noir - Le vernis à ongle - Changer de style vestimentaire d'un jour à l'autre (être un jour détendue, le jour suivant chic, etc...) (-) La maltraitance quelconque - Le ciel gris - L'hypocrisie - Les mensonges - Le vent quand il est trop fort - Marcher dans une flaque d'eau - Quand le téléphone glisse des mains et tombe - Le vernis qui craquelle ▬ Tics et manies: Elle passe sa main dans ses cheveux qu'elle remet en arrière - Touche souvent sa bague de fiançailles quand elle est nerveuse

PRENOM/PSEUDO: Ruby* ▬ AGE: 22 ans ▬ SEXE: Féminin ▬ REGION/PAYS: Moselle ▬ J'AI CONNU LE FORUM GRÂCE A: Toujours grâce à moi-même x) ▬ MON AVIS: A votre avis? ▬ QUELQUE CHOSE A AJOUTER: Anciennement Clélia Davis, feat Barbara Palvin et l'avatar est signé Stolen Paradise

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[b]SOPHIA BUSH[/b] x Sienna Mayers

Certains vous diront que pour l'équilibre d'un enfant, il lui faut ses deux parents: un père et une mère. Il vous diront qu'un enfant ayant été abandonné ne peut pas être équilibré. Hypothèses. Foutaises. Moi, je vous dirais simplement qu'un enfant a besoin d'amour: que ce soit celui d'une mère et d'un père - ou juste de l'un des deux -, de deux papas ou de deux mamans, de parents biologiques ou adoptifs. Un enfant à surtout besoin d'amour...
Je m'appelle Sienne Mayers et à ce jour, je suis âgée de vingt-huit ans. Je viens d'ouvrir les portes de ma clinique vétérinaire. J'ai récemment appris que j'ai été élevée par une femme qui n'est pas ma mère biologique puisque celle-ci m'a abandonnée à un père violent alors que je n'étais encore qu'une enfant. J'ai aussi appris que j'ai un petit frère de trois ans mon cadet. Je suis fiancée et avec mon futur mari, nous essayons d'avoir notre premier enfant. Et de nous voir, dans le meilleur des cas, ce serait déjà un bon début. J'ai tout pour être heureuse. Pourtant, mon avenir ne semblait pas aussi lumineux, positif, ni aussi serein lorsque j'étais encore une enfant.

CHAPITRE UN:

Je suis née à Montréal le 18 septembre 1987 d'une mère adorable prénommée Clarissa (du moins, c'était ce que je croyais) et d'un père... qui n'avait rien du Prince Charmant ni du père modèle. Bien sûr, bébé je n'avais pas conscience de ce qu'il se passait parfois tard le soir, quand j'étais paisiblement dans les bras de Morphée. Sauf que la vérité finit toujours par éclater. En grandissant, j'ouvris les yeux sur quel genre d'homme était mon géniteur. Je devais avoir six ans quand il s'en prit à moi pour la première fois. Il avait bu quelques verre, rien d'excessif en soi. Mais je l'agaçais à force de raconter ma journée d'école. Il m'avait demandé une première fois d'arrêter mais le silence qui avait suivit m'avait rendue nerveuse alors j'avais raconté une autre histoire. Je ne pensais pas à mal, ça non. Je l'avais énervé, il m'avait frappée, et j'étais tombée de ma chaise. Ma mère s'était précipitée vers moi pour s'assurer que je n'avais rien et lui, il s'était simplement levé pour partir, comme si de rien n'était. Ma mère avait dormis avec moi cette nuit-là. En me levant le lendemain, le petit-déjeuner était déjà sur le table, comme tous les matins. A ce moment précis, j'ignorais si mon père était rentré ou non mais pour être franche, je m'en fichais. Durant les jours qui suivirent, la vie reprit son cours normal. J'avais finis par croire que cette bousculade avait été une simple erreur, qu'il s'était juste laissé emporter. J'avais tout faux. Environ deux semaines après cet incident, je me réveillai une nuit en entendant des cris provenant du salon. Mes parents se disputaient. Il n'y avait rien d'anormal à ça, jusqu'à ce que je n'entende le bruit de chaises que l'on déplace avec force et violence, ainsi que ma mère le suppliant d'arrêter. J'étais descendue et je l'avais vu, frappant ma mère avec rage. Aucun d'eux ne m'avait remarquée. J'aurais pu remonter, me cacher, et essayer de ne rien entendre de ce qu'il se passait à l'étage du dessous. Au lieu de ça, j'avais décidé d'affronter mon père en allant m'interposer entre lui et la femme qui m'avait mise au monde. Ce fut donc moi qui me pris le coup initialement destiné à ma mère. Je toussai fortement, mon petit corps ayant forcément beaucoup de mal à encaisser. Mon géniteur cria, fracassa une chaise, puis s'en alla. Ma mère me ramena à l'hôpital. Après qu'on m'eut examinée, une fois seule dans la chambre avec elle, je posai ma main sur la sienne. Je voyais bien qu'elle s'en voulait. "On doit partir, maman..." Elle hocha la tête doucement. Elle savait bien que j'avais raison. Du haut de mes six ans, je compris que les apparences pouvaient être trompeuses, que les gens n'étaient pas toujours ce qu'ils disaient être. Du haut de mes six ans, je venais de comprendre la différence entre le bien et le mal. Après cet incident, ma mère est allée à la gendarmerie pour porter plainte et on est partie.

CHAPITRE DEUX:

Quelques jours plus tard, on était partie. Une nouvelle vie pouvait commencer pour nous. On s'est installé à Toronto, dans un petit appartement. Ma mère a trouvé un emploi de secrétaire et elle arrivait à nous faire vivre. Quelques années plus tard, ma mère a rencontré un homme d'affaires qui m'a considérée directement comme sa fille. Au début, j'ai eu un peu de mal avec mon beau-père. J'avais à peine une quinzaine d'années et depuis près de dix ans, j'avais ma mère pour moi seule. Avoir soudainement besoin de partager celle que j'aimais avec un homme, ça m'avait fait bizarre. Sauf que voila, il avait su se montrer patient avec moi et malgré mes petites bêtises, vaines tentatrices de rébellion, il m'a aimée et adoptée. J'ai pris le nom de mon beau-père, Mayers, quand il a épousé ma mère. Je ne pouvais décemment pas le rejeter alors qu'il rendait ma mère la plus heureuse au monde. Les choses s'étaient clairement arrangées pour moi.

CHAPITRE TROIS:

Les années passèrent. A dix-huit, je perdis ma virginité. Peut-être était-ce un peu tard mais moi, ça me convenait. L'homme a qui j'ai donné ma vertu est aujourd'hui mon fiancé. Et oui, c'est encore possible de nos jours. Il m'a fait sa demande il y a quelques semaines et malgré mon acceptation, nous n'avons pas encore entamé les préparatifs. Mon futur mari est très occupé par son travail d'architecte et moi, je suis très occupée avec ma clinique vétérinaire qui vient d'ouvrir. Mais on a le temps pour nous marier après tout. Et comme on veut que ce soit parfait, on a intérêt à prendre notre temps en vérité. Mon beau-père et mon futur mari ont investit, en plus de ma propre fortune. Avant d'être à mon compte, j'ai économisé autant que possible depuis mes seize ans et mon premier emploi saisonnier pour qu'arrive enfin ce jour. J'alliais études et travail. Bien sûr, je n'ai plus une économie mais cette clinique est la chose dont je rêvais le plus. Il ne manquera plus qu'un enfant une fois que ma clinique sera bien en route. J'espère réussir à mettre ma passion des animaux à leur profit pour soigner un maximum de nos amis les bêtes. Partons confiante mais pas trop non plus, pas vrai? Encore une chose qu'il me reste à faire, c'est de rencontrer mon petit frère et ma mère biologique. Parce que oui, ma mère m'a abandonnée quand je n'étais encore qu'un bébé. Abandonnée à un père violent. Longue histoire.