Ca y était, j'avais finalement trouvé mon propre logement. Finie la chambre d'étudiante à la Niagara, je m'étais trouvé un petit appartement très mignon, pas trop grand. Une pièce à vivre une cuisine, salle d'eau et chambre, mais pour moi seule c'était largement suffisant. Il me restait à présent à acheter le nécessaire pour l'ameublement et la déco. Heureusement ,il y avait déja des meubles, et puis Maman m'avait laissé pas mal de chose de la maison donc je n'avais plus qu'à les y amener. Enfin, aujourd’hui j'avais envie de m'acheter un peu de déco, et quoi de mieux que d'aller au centre Eaton. La-bas j'étais sure de trouvé ce dont j’avais besoin pour ce nouveau départ, mon chez moi enfin. A peine arrivé, que je trouvas aussitôt mon bonheur dans une des vitrines. De magnifiques appliques miroirs de différentes formes, ainsi que des cadres. Après avoir fait le tour du magasin, je passa en caisse et ressorti, un sac bien rempli en mains. J'avais vraiment hâte que mon chez moi prenne forme, même si je savais très bien que ce ne serait pas fini d'ici demain. J'étais dans mes pensées lorsque je percuta quelqu'un. « Oh excusez moi, je ne faisais pas vraiment attention. » m'exclamai-je alors. Puis je vis qu'il s'agissait de James, un de mes amis d'enfance. Je ne l'avais pas revu depuis le décès de ma mère, soit il y a 7 mois, puisque j'avais coupé les ponts avec la ville et tout le monde. « Oh James, comment vas-tu ? » dis-je alors simplement. J'ignorais s'il savait pour le décès de ma mère, mais étant donné que la sienne et la mienne étaient de très bonnes amies, il a surement du l'apprendre par sa mère. je n'avais averti personne pour ma part. Entre son décès, l'enterrement, son testament, l'annonce de ma leucémie et de la véritable identité de mon père, cela avait fait beaucoup à gérer, et finalement j'avais un peu pété les plombs et tout abandonné. Mais bon, j'avais repris le dessus ,et à présent j'allai mieux. J'avais accepté cela, et puis si ce père peut me permettre de guérir, c'est finalement une bonne chose que je sache de qui il s'agit.

Mes papiers pour le logement signés, il ne me restai plus qu'a acheter de quoi décorer mon nouveau chez moi. Un nouvel appart pour un nouveau départ comme on pourrait dire. Après tout, je recommence tout depuis mon retour en ville. J'ai réussi l'entrée à la Niagara, j'ai rencontré Leia ma demi sœur, et à présent j'ai mon propre logement. Je m'éclatais dans les boutiques à chercher les meilleures décorations, et j'avais même trouvé mon bonheur. Les sacs en mains, je sortis toute joyeuse de la boutique et ne vis pas la personne devant moi, si bien que je la percuta. M'excusant, je remarqua qu'il s'agissait de James, mon ami d'enfance. Je le salua et lui demanda alors comment il allait. Je ne savais pas s'il était au courant pour la mort de ma mère, j'avais quitter la ville et ses habitants il y a 7 mois, et c'était la première fois que je le revoyais.

Il me demanda alors si j'étais sérieuse, et que si je n'étais pas parti du jour au lendemain j'aurais su qu'il n'allait pas bien. Je me sentis alors coupable et très mal. J'avais laissé tomber tout le monde avec ce départ, mon beau père, James et Kyle aussi. Bon mon beau père a un peu compris, Kyle aussi du moins on s'est parlé un peu à la fac, mais je n'avais même pas averti James, et je sais qu'il aurait été la pour moi, même si je ne voulais voir personne à ce moment. « Je ... Désolé. J'ai pété un câble après la mort de ma mère, tout est parti en vrille, mon monde s'est écroulé pratiquement. Tout les secrets qu'elle m'avait caché, et la elle me disait tout, j'ai craqué. Je ne voulais pas resté en ville. Je suis parti, j'aurais du te prévenir, j'aurais du je le sais mais je n'ai averti personne. J'ai pris ma valise, et suis parti d'un coup avant de m'en rendre compte j'étais loin de cette ville, loin de la souffrance et loin de ces mensonges. Mais je ne pouvais pas refuser la vérité. Je viens de revenir, et j'aurais aussi du te le dire, je n'ai juste ps réfléchi voila tout. Je sais même pas si tu as su pour la mort de ma mère. » lui dis-je alors. Tout était sorti, toute les raisons pour lesquelles j'ai voulu tout quitter, et ce qui m'a fait revenir aussi. La vérité, je ne pouvais la réfuter, elle était la et je ne pouvais rien faire contre. Et puis, j'avais aussi cette putain de leucémie à vaincre, pour ma mère.