Poses tes mains où il faut pas et je te jure que tu auras plus de bras ! [PV Zachary S. Levinson]

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Zachary & Alexander
Poses tes mains où il faut pas et je te jure que tu auras plus de bras !

Je vis un cauchemar. J'aimais bien notre prof de théâtre mais franchement il faut pas être un génie pour deviner que Zach et moi on se détestent. Ont arrêtent de pas de se lancer des piques dans les couloirs, de se traiter de tout les noms, d'hurler en pleine répétition que le jeu de l'autre est à chier et cette prof trouve rien de mieux que de nous donner les deux rôles principaux dans une pièce où les deux personnages principaux sont deux hommes et sont en couple. Sérieux ? Je suis pas gay, lui non plus et ont se haient. Comment je peux faire croire que je suis amoureux de lui ? Ok, je suis un bon comédien et même si je lui dirais jamais, lui aussi, moins bon que moi mais bon. Cette pièce, ont va la jouer devant tout Niagara Evening et devant nos familles, ont va se taper la honte ! Je préfère encore avec un petit rôle que jouer l'amoureux du mec que je déteste le plus au monde mais bon, je suis comédien non ? C'est mon boulot de jouer des rôles alors ont va faire en sorte de mettre notre rivalité de côté même si je sais parfaitement que c'est pas gagné, de mon côté comme du sien.

Je lui avais donné rendez-vous, pour répéter dans la salle où l'ont passaient le plus de temps, celle où il y avait la scène. Ont seraient que deux, lui et moi, ont va essayer de pas se prendre la tête et de se contenter de répéter la pièce. Je lui avais glissé une feuille dans son casier disant "Rendez-vous devant la scène après les cours à 17 h 15, ont doit répéter et crois bien que j'aimerais éviter ça autant que toi mais je compte pas rater mon année et encore moins à cause de toi ! Tu as intérêt à être à l'heure !" Un message clair et courtois, j'ironise bien sûr, il y avait rien de plus agressif comme message. Une fois les cours finis, je rangeais mes affaires dans mon casier, gardant dans mon sac que ce qui m'était nécessaire, le script de la pièce, mes clés de voiture et de chez moi, une trousse et un cahier, mon téléphone portable étant dans la poche de mon jean. Je partis dans la salle et attendis en m'asseyant sur un des sièges. Ont finissaient les cours à 17 heures et il était 17 heures 05, ok il a encore 10 minutes avant que je l'appelle pour lui gueuler dessus et lui dire de ramener son cul immédiatement.
Codes par Wild Hunger.

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Pose tes mains où il faut pas et je te jure que tu auras plus de bras !

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.

Zachary se demandait encore comme son professeur de théâtre avait pu avoir la brillante idée -notez l'ironie- de le faire travailler avec celui qu'il appelait ''Xander''. Autrement dit, comment il avait pu ne pas remarquer que les deux garçons se détestaient plus que de raison. Après tout, tout le monde le savait à l'université, ils ne cessaient jamais les remarques désagréables, les insultes, les coups d'épaules, ils étaient constamment à presque se taper l'un l'autre et pourtant il les avait choisis tous les deux. Et en plus pour jouer un couple homosexuel, rien de pire. Zac n'avait réellement aucune envie de jouer avec ce garçon et pire, de l'embrasser, même si c'était ce pourquoi il était ici. Aux yeux de Zachary, ce garçon était probablement le plus ridicule qu'il connaissait, hétéro comme pas possible et qui certainement, devait presque pleurer à l'idée de devoir jouer un homosexuel. Pour Zac, ce n'était pas l'idée de jouer un homosexuel qui le dérangeait, ce serait l'hôpital qui se fout de la charité autrement, mais c'était réellement et simplement le fait de jouer avec cette personne en particulier. Comme s'il n'y avait pas suffisamment d'autres acteurs dans leur école pour qu'il tombe sur celui-ci. Mais il savait bien qu'il ne pouvait rien dire, qu'il allait devoir se taire et faire ce qu'on lui demandait car c'était des années de dur labeur qui étaient en jeu, c'était son avenir, c'était son diplôme et toute sa vie alors il ne pouvait pas se permettre de tout foutre en l'air pour un idiot. Au contraire, c'était sa chance de montrer qu'il pouvait mettre les choses de côtés pour le travail et être sérieux. Enfin, en face du professeur. Il n'allait pas se gêner pour l'embêter quand ils seraient tous les deux.

Quand les cours furent enfin finis et que Zac en vint à se dire qu'il allait pouvoir rentrer, il fit un rapide détour vers son casier pour récupérer quelques affaires dont il allait avoir besoin avant le lendemain. Quand il arriva donc et ouvrit son casier, il y trouva un petit papier. Intrigué, il l'attrapa pour lire le contenu, assez surpris. « Rendez-vous devant la scène après les cours à 17 h 15, on doit répéter et crois bien que j'aimerais éviter ça autant que toi mais je compte pas rater mon année et encore moins à cause de toi ! Tu as intérêt à être à l'heure ! » Quelle amabilité donc il faisait preuve dans ce message empli de gentillesse. Pensa-t-il en le lisant. Il ne s'attendait pas vraiment à autre chose de sa part mais tout de même il aurait pu faire un petit effort, même minime. Quand il jeta un œil à son téléphone après avoir récupéré toutes les affaires qu'il voulait récupérer, il constata qu'il était déjà 17h12 et que Alexander l'attendait d'ici peu. Mais il n'avait aucune envie de se dépêcher pour faire plaisir à Monsieur ou parce que Monsieur le lui demandait. Alors, tranquillement, il s'accouda à son casier et ressortit son téléphone pour jouer à quelques jeux : il allait arriver en retard, et ce, exprès pour le ''tu as intérêt à être à l'heure'' de son petit mot.

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Zachary & Alexander
Poses tes mains où il faut pas et je te jure que tu auras plus de bras !

Zachary et moi sommes différents, très différents et c'est sans doute pour ça qu'ont se détestent autant. J'aime me balader avec une jolie fille au bras avant de la plaquer au bout de quelques jours et de sortir avec une autre fille tout aussi belle. Zachary non, je l'ai jamais avec quiconque, fille comme mec, si vous voulez mon avis, c'est louche, très louche. Il doit être bi ou pire gay. Beurk ! Et je suis forcé de l'embrasser pour une pièce, si je lui plais - à noter que cette idée me dégoûte - qu'il espère rien avec moi, je suis hétéro et à 100 % alors lui et moi ont s'embrassera que pour cette pièce. Je sais même plus comment ont a commencé à se prendre la tête tout les deux. J'ai dû commencer, connaissant nos deux caractères, j'ai forcément commencé. Une pique, une bousculade, une mauvaise critique ou tout simplement un regard de travers.

Il était 17 h 12, je lui laisse encore deux minutes, il attendait peut-être les dernières minutes, pour m'énerver mais pas trop non plus. Je me levais et sortis de la salle à 17 h 14, il va m'entendre. Je sortis mon portable et alors que j'allais l'appeler, je le vis près de son casier et le plaquer contre ce dernier :

- Levinson !!! J'ai pas de temps à perdre donc toi et moi, ont va aller dans la salle et ont va répéter et je te préviens, fais gaffe à ce que tu fais !

Je soupirais, j'en avais déjà marre de lui, j'agrippais son bras et le tirais vers la salle sans douceur, je n'étais pas là pour faire dans la dentelle de toute façon.
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Zachary restait tranquille, refusant de se presser pour un garçon si peu agréable et surtout avec qui il ne s'entendait pas. Si de nombreuses, il s'était posé la question sur le pourquoi du comment ils en étaient arrivés à se haïr à ce point, il se posait souvent des questions sur Alexander. Il s'était déjà demandé, et plus encore depuis l'annonce de leurs rôles dans cette pièce, si ce n'était pas dû à sa bisexualité qu'il assumait sans pour entrer le crier partout. Il avait plusieurs fois entendu ''Xander'' crier qu'il était cent pour cent hétéro et que la simple idée de s'imaginer avec un homme lui donnait envie de vomir alors il en était arrivé, un jour, à cette conclusion : Alexander savait pour son attirance envers les hommes et le détestait pour cette raison. Si telle était la véritable réponse, il n'osait même pas imaginer comment il avait du réagir en apprenant qu'il allait devoir embrasser un homme, lui qui plus est. Il n'avait réellement pas envie, de même qu'il avait envie de le faire patienter et qu'il restait collé à son casier dans le simple but de le mettre sur les nerfs comme d'habitude, il adorait ça. Alors qu'il traînait sur son téléphone, attendant que le garçon ne se rende compte de son retard, il se fit d'un seul coup plaquer contre son casier. Il n'eut même pas besoin de regarder qui cela pouvait être qu'il l'avait déjà compris. « Levinson !!! J'ai pas de temps à perdre donc toi et moi, on va aller dans la salle et ont va répéter et je te préviens, fais gaffe à ce que tu fais ! » ''Fais gaffe à ce que tu fais'' serait-ce la preuve d'une peur qu'il exprimait à l'idée de devoir l'embrasser ? Sûrement. Alexander était comme tous les autres, dès qu'ils apprenaient que quelqu'un était homosexuel ou simplement -comme lui- bisexuel, ils étaient tous persuadés qu'il allait leur sauter dessus. C'était stupide, mais Zach en avait pris l'habitude. Bien sûr, il n'était pas le genre qui se baladait avec un panneau où se trouvait écrit ''J'aime les hommes'' ni le genre qui se posait réellement avec un garçon et qui le présentait à tout le monde mais il s'assumait comme il était. Si quelqu'un venait à être au courant et lui demandait, il répondait avec franchise, estimant qu'il n'avait pas à se cacher. D'autant plus qu'il suffisait de sortir en soirée avec lui pour le voir à l'oeuvre, peut-être Xander l'avait-il vu lors d'une soirée, il n'en savait rien et honnêtement il s'en moquait. « T'as peur de trop aimer m'embrasser, c'est ça Xander ? » le défia-t-il alors avec un sourire malin affiché au visage, se laissant amener dans la salle où ils allaient devoir répéter.

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Zachary & Alexander
Poses tes mains où il faut pas et je te jure que tu auras plus de bras !

Zachary me sort par les yeux, je le hais et je le déteste plus que tout au monde. Il fait tout pour m'énerver, il fait tout et plus que tout, il le fait exprès. Je dois le supporter tout les jours et en plus l'embrasser, je fais déjà d'énormes efforts, lui aussi mais pour me faire chier, ce que je n’apprécie vraiment pas. J'ai pas envie de l'embrasser, j'ai peur de ce que j'ai ressenti lors de la première répétition, j'ai pas était dégoûté au contraire et j'ai était limite déçu que le baiser soit aussi court. Putain mais je suis pas gay ou bi, c'est impossible, j'ai toujours était attiré par les atouts des filles et pourtant, Zac a des yeux bleus magnifiques, des lèvres qui appellent les miennes et des cheveux dans lesquels je passerais mes doigts avec plaisir. Han, c'est pas possible, j'ai pas le droite de penser ça. Je serrais les dents en attendant Zachary avant de placer mon avant-bras sous son menton contre son cou pour le bloquer contre le casier, je le fixais avec un regard noir et approchais mon visage du sien :

- Ne m'appelles plus jamais Xander ! Je déteste t'embrasser, si tu savais à quel point tu embrasses mal ! Je te conseille seulement de garder tes mains loin de mon corps. Après si tu suis pas ce conseil, très bien mais attends-toi à souffrir.

Je le fis monter sur la scène en soupirant, je pris mon script, j'en avais déjà marre là, c'est bon, il m'a saoulé :

- Bon, tu veux qu'ont commencent par quelle scène ?

Je vous jure que si il me dit qu'il veut commencer par la scène du baiser je lui fous une claque, il l'aura mérité.
Codes par Wild Hunger.

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Pose tes mains où il faut pas et je te jure que tu auras plus de bras !

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Alors qu'Alexander venait l'agresser physiquement et verbalement, Zachary, lui, ne pût s'empêcher d'en rire. Il s'amusait avec le jeune homme, rien de plus, et le voir réagir de cette manière lui donnait encore plus envie de s'amuser avec lui. Pourquoi s'amusait-il à le pousser à bout de la sorte ? Pour la simple et bonne raison qu'il lui faisait ressentir certaines choses incontrôlables mais détestables pour Zach et que c'était sa manière pour se venger contre ces sensations, sa façon de retourner la situation, rien de plus. Et visiblement, ça ne plaisait pas à Xander, pas du tout même mais un fin sourire s'affichait sur le visage de Zachary à mesure que son adversaire débitait ses paroles. Il savait qu'il mentait, il le savait parce qu'il avait connu suffisamment de personnes désormais pour se connaître lui-même mais il ne répondit rien à cela. Après tout, peut-être qu'Alexander n'aimait vraiment pas, peut-être qu'il était réellement purement hétérosexuel même si Zach ne cessait d'en douter. Mais Xander continuait de le menacer, comme si ses paroles pouvaient lui faire peur. Il s'en moquait, éperdument.

Mais il aurait menti s'il avait dit que sentir son visage si proche du sien ne lui avait pas donné envie d'y poser ses lèvres. Il s'était réellement retenu et quand Alexander s'écarta, il put reprendre de l'air, ne s'étant même pas rendu compte qu'il avait cessé de respirer, comme si ça l'avait aidé à vaincre son envie de l'embrasser.
Monter sur scène lui fit alors du bien mais il ne perdait jamais le nord, ne changeait pas la personne qu'il était pour un petit rien du tout de la sorte. Il voulait jouer avec plus, il allait bien entendu continuer à le faire, se moquant des représailles et ignorant ses envies de le laisser un peu tranquille. « Bon, tu veux qu'on commence par quelle scène ? » En entendant cela, un fin sourire s'afficha au coin de ses lèvres alors qu'il se posait dans un fauteuil présent sur la scène et qu'il regardait son script. Il avait réellement envie de le provoquer en lui disant qu'il voulait commencer par la scène du baiser mais il avait encore mieux. Une idée encore meilleure pour l'énerver, le pousser à bout. Une très bonne idée. « Je sais pas, il n'y a pas une scène où tu te mets nu et à genoux et tu me supplies de te faire l'amour sur le champ ? Je suis sûr qu'on peut l'y ajouter. » Un sourire provocateur et rieur s'afficha sur ses lèvres alors qu'il releva le regard vers lui pour ajouter. « Qu'est-ce que t'en penses Xander ? »

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Zachary & Alexander
Poses tes mains où il faut pas et je te jure que tu auras plus de bras !

Zachary cherche vraiment les embrouilles avec moi, tant pis pour lui, il le regretta un jour. Il sait comment je suis depuis qu'ont se fait la guerre, ont sait comment énerver l'autre et ça fait presque peur de voir à quel point on connait l'autre. Quoiqu'il en soit, il sait que je suis très rancunier, que j'oublie jamais une pique, que je me vengerais forcément un jour et qu'il le regrettera forcément. Pourtant il continue à m'énerver et je continue à l'énerver, ça a un côté un peu sado-masochiste parce qu'ont sait que malgré le plaisir d'énerver l'autre, ont va se prendre une vengeance et que malgré ça, ont continuent nos chamailleries, je suis désolé mais Zac et moi sommes sado-masochistes et merde, ont a un point commun, enfin un en plus de notre passion pour le théâtre et de notre talent pour se rendre la vie infernale. Zachary s'amusait de me voir l'agresser physiquement et verbalement, quand je vous disais qu'il était sado-masochiste.

Une fois sur scène et après lui avoir posé la question, je sus en voyant un sourire s'afficher sur ses lèvres tentatrices. Mais qu'est-ce je racontes ? Je dois me répondre de suite. En voyant un sourire naître sur ses lèvres, j'ai compris qu'il allait se prendre une gifle, il allait me demander la scène du baiser. Mais non, ce fut pire. Je paniquais en l'entendant et hurlais d'une voix aigüe par la panique :

- QUOI ?!!!

Je tournais les pages du script en tentant de trouver ou plutôt de pas trouver une parole ou un geste qui pourrait correspondre, en répétant "non, non, non". J'entendis pas ce que me dis Zac par la suite, j'étais restée bloqué sur la "scène" dont il parlait. Je n'avais rien vu qui corresponde à ça. Je relevais la tête, le regard noir, alors ça il va me le payer, il avait un sourire provocateur et rieur sur les lèvres, je fulminais en entendant sa seconde phrase :

- J'en penses que tu vas le payer cher Levinson. Sois sûr que j'aurais refusé le rôle si il y avait eu cette scène, bien que contrairement à toi, je n'ai pas à rougir de mon corps, enfin je suppose que tu es bien moins monté que moi. Déjà que j'ai faillis refuser en apprenant que j'allais devoir t'embrasser. Si l'un de nous deux devait se mettre à genoux à poil pour supplier l'autre de lui faire l'amour, ce serait certainement pas moi mais toi.

J’hallucine là, il va me faire devenir fou. Comment avais-je pû être aussi naïf et le croire ? Je me déteste mais bon, je vais lui faire payer et puis c'est qu'une erreur de parcours.
Codes par Wild Hunger.

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Zachary était mort de rire, réellement. La tête d'Alexandre qui croyait à son histoire de scène particulière dans cette pièce le rendait encore moins crédible et rendait Zachary presque euphorique tant il aimait le mettre dans de tels états. Il n'y avait pas de scène, Zach le savait, bien sûr, ce n'était que de la pure provocation. Mais s'il y avait eu ce genre de scène, aurait-il accepté ce projet qui était un des plus importants de ses études ? Aurait-il accepté de faire des sacrifices dans le simple but de réussir ses études et de bien se faire voir par les professeurs en acceptant ou aurait-il refusé catégoriquement ? Il n'en savait rien mais là n'était pas la réelle question puisque la scène ne figurait nullement dans le script et que Alexander n'avait, dans ce cas, rien à craindre si ce n'était les nombreuses répétitions de la scène du baiser qu'ils allaient devoir faire. Parce que oui, Zachary en était sûr et certain, cette scène allait devoir se travailler. De son côté, il n'aurait certainement pas de problème bien sûr mais il doutait que son ennemi juré soit dans le même cas, le jeune homme se revendiquant purement hétérosexuel et ne supportant visiblement l'idée de devoir l'embrasser.

Quand, enfin, Xander put découvrir qu'il n'y avait aucune scène de ce genre et qu'il releva les yeux vers lui, Zac se permit un sourire moqueur, rieur, un regard provocateur et joueur. Et il adorait ça. Il n'eut pas le temps de parler que le jeune homme devant lui se mit à débiter tout un nombre de mots les uns après les autres, répondant à sa question qui n'en était pas vraiment une. Et ces mots ne furent pas quelque chose de plaisant à entendre, aucunement. Xander s'attaquait au physique, chose que Zach ne supportait pas. Il assumait son corps, son petit ventre qui n'était pas aussi plat et musclé que d'autres, il s'assumait tel qu'il était. Mais ce travail avait été long et laborieux et il n'acceptait désormais plus de se faire juger sur le physique. Attendant qu'il finisse alors qu'il en venait à faire craquer ses doigts, signe d'un énervement certain et d'une envie d'énerver Alexander également puisqu'il savait combien il détestait ça, il attendit tout de même la fin de la tirade du garçon avant de se lever d'un seul coup de l'endroit où il était, se rapprochant presque dangereusement de son ennemi juré. « Xander, Xander, Xander. Tu n'as tellement pas d'argument que tu te sens obligé de juger un corps. Un corps qui bientôt sera nu devant le tien tant tu l'auras réclamé. Si tu estimes que je suis celui qui doit me mettre à genoux très bien mon mignon. » Il se rapprocha plus encore pour pouvoir finalement souffler à son oreille. « Je serai à tes genoux, ton pantalon baissé, les lèvres sur ce morceau de chair. Et tu me supplieras de ne pas m'arrêter, Xander. » pour finalement se reculer en riant, lui tournant le dos pour retourner à sa place. « Réfléchis-y bien cette nuit ! » Ria-t-il, encore de dos pour retourner à sa place.

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Zachary & Alexander
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Zachary m'énerve et ça l'amuse en plus, c'est ça le pire. Il était mort de rire en voyant la tête que je tirais quand il me parla de cette scène où j'étais nu, à genoux devant lui en le suppliant de me faire l'amour. Non mais sérieux, j'aurais dû me douter que c'était faux. Jamais je n'aurais accepté de jouer dans une telle pièce. Plutôt jouer un second rôle que jouer ce genre de scène avec un homme et surtout lui qui plus est. Effectivement, il y avait rien de plus qu'un baiser mais qui va devoir être travaillé si je veux tenter de faire comme si il était naturel et spontané. Ça me dégoûte d'avance. Je déteste la prof de nous avoir choisis tout les deux, elle sait qu'ont se détestent et elle trouve rien de mieux que de nous donner les deux rôles principaux, deux homosexuels, franchement. J'ai fais quoi pour mériter ça ? Franchement, hormis avec Zach, je suis un ange. J'espère seulement que lors de la représentation en public, personne pensera que je suis effectivement gay ou bi en le voyant l'embrasser avec tant de conviction et de passion, en tout cas, si j'arrive à faire passer dans notre baiser, ce qui est pas sûr vu le mal que j'ai à imaginer ne serait-ce que l'embrasser.

Zac afficha un sourire moqueur et rieur ainsi que regard provocateur et joueur quand je relevais ma tête vers lui, le regard noir après avoir remarqué qu'il y avait pas de scène de ce genre. Alors que parlais, l'attaquant sur son physique, il se mit à faire craquer ses doigts et bon dieu, je déteste ça, il devait le savoir pour le faire. Une fois que j'ai finis de parler, il se leva d'un seul coup et s'approcha de moi presque dangereusement :

- J'ai des arguments et si ça te gênes tant que je critique ton corps, c'est que tu as des complexes. Alors là, tu peux toujours rêver mais je ne demanderais jamais d'avoir ce corps nu devant moi, désolée mais je préfères les gros seins. Oh tu comptes me supplier de te faire l'amour ? Désolé mais je n’accéderais jamais à ta demande.

Il se rapprocha encore plus de moi pour me souffler quelque chose à l'oreille, je rêve où il vient de parler de me faire une fellation :

- Bien sûr, désolé mais une fois encore, je préfère que ce soit une fille qui me fasse ça, les lèvres d'une fille sont tellement plus douces et délicates que les tiennes.

Il se recula en riant me tournant le dos pour retourner s'asseoir, je vais pas l'avouer mais l'entendre parler de me faire une fellation me provoqua des réactions que je m'efforçais de cacher, ça lui fera trop plaisir de savoir que je suis pas contre l'idée :

- C'est tout réfléchis et reviens ici. Comme tu sembles attendre que ça, ont va en finir rapidement, ont va répéter la scène du baiser maintenant et le reste de la pièce plus tard.

Je soupirais en attendant qu'il vienne, je le déteste, c'est officiel, même si tout le monde le sait déjà.
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Au fond, peut-être que les deux jeunes hommes auraient pu s'entendre s'ils avaient essayé ne serait-ce qu'un petit peu, mais ils ne l'avaient pas fait et aujourd'hui, tout était trop tard, tous deux se devant d'entretenir leur image de duo se détestant, d'entretenir leur haine l'un pour l'autre, tout ceci était finalement peut-être même devenu comme une obligation. Quoique non, pas tant, Zachary détestait réellement Alexander et il en allait de même dans l'autre sens, cela ne faisait aucun doute. Et cette situation leur correspondait bien à tous deux, ils n'en étaient pas malheureux et se complaisaient à se haïr comme ils le faisaient si bien. En revanche, dire que Alexander état répugnant et que son visage n'attirait pas l’œil de Zachary de temps à autre serait et était un mensonge énorme. Et peut-être bien que, parfois, Zac pouvait s'en sentir complexé. Alexander avait un visage si fin et des traits si bien alignés les uns aux autres qu'il ressemblait plus à un ange qu'une personne méchante. Son corps était musclé et bien élancé, et les yeux de Zac ne pouvait qu'en être attirés. Mais ça, il se devait de le cacher, ne pouvait pas se permettre de laisser échapper ses pensées et de dévoiler à son pire ennemi que parfois oui, il pouvait le complexer. Très peu cependant.

Pour chasser ces pensées de son esprit, Zachary se contenta de rire, alors qu'il repartait en sens inverse après son court instant à tenter de chauffer Xander pour mieux l'énerver. Mais voilà qu'il y pensait maintenant à son tour, lui qui assumait pleinement sa sexualité, affirmant non pas haut et fort mais tout de même un peu son attirance pour les hommes se retrouvait à imaginer le corps nu de son ennemi juré devant lui et finalement, ce n'était pas que désagréable, au contraire. Alors, quand Xander le rappela pour lui demander de se débarrasser de la fameuse scène du baiser, un frisson vint parcourir son échine et il se retourna finalement, faisant face à un Xander avec ses lèvres pulpeuses et attirantes, ses lèvres qu'il allait encore devoir embrasser et qui lui provoquaient bien trop de sensations agréables qu'il se devait de repousser.

Alors il s'approcha, doucement mais sûrement comme attiré par un corps qui ne voulait pas ne lui, qui n'était nullement attiré par lui. Il s'approcha jusqu'à se retrouver tout près de Alexander et jeta son script sur le côté, connaissant déjà cette scène par cœur. « Allons-y, soyons vite débarrassés de cette scène. » Il lança en commençant à jouer les quelques minutes avant le fameux baiser, la scène qui finalement allait amener à ce que leurs lèvres ne se touchent.

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Zachary & Alexander
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Zachary m'énervait mais ce qui me m'était en rage, c'était que le premier baiser qu'ont avaient échangé, même si il était fictif, enfin censé être fictif, aucun baiser ne m'avait déclenché une telle sensation avec autant d'intensité. Je ne devrais pas ressentir ça, pas avec un homme. Surtout un homo qui s'assume, ça va jaser, les gens vont être persuadés qu'ont est en couple même si c'est qu'une pièce de théâtre. Je veux pas ça, je suis hétéro, un Don Juan, celui qui fait craquer toutes les filles, qui peut même être un goujat avec les filles mais je suis certainement pas un gay ou un bi. Même si il était hétéro ou bi sans montrer son attirance pour les hommes, lui et moi ça aurait pas collé. Pourquoi ? Parce qu'au moment où je l'ai vu, je l'ai pas aimé. Comment aimé un mec que tu détestes juste en voyant sa tête ? Enfin, c'est pas en voyant sa tête, je l'aime bien sa tête en plus, des yeux bleus magnifiques, un visage d'ange et des lèvres qui demandent qu'à être embrassés. Mon dieu ! Je dois oublier ce que je viens de dire. Je dois pas dire ce genre de truc. Puis, il avait pas mal de tatouages, j'aime les tatouages comme j'en ai pas mal aussi, un point commun en plus qu'ont détestent l'autre et puis, il est plus petit que moi, ça me donnera envie de le protéger quand ont sera en couple et puis je pourrais le dominer sans problème quand ont couchera ensemble. Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !!!!!!!!!!!! Stop, je dois arrêter là mais tout de suite, ont ne sera jamais ensemble et ont couchera encore moins ensemble.

Zac rit et fit demi-tour après avoir tenté de me chauffer, il m'énerve, le pire c'est que j'ai aimé ce qu'il m'a dit, je devrais pas, c'est pas moi ça ! Je serais attiré par les hommes. Il aurait pas à me supplier de lui faire l'amour, je le plaquerais contre un mur et je le baiserais sauvagement avec animalité. Il prendrait son pied comme jamais, il aurait du mal à s'en remettre, à oublier ce moment et à m'oublier. Il va regretter de m'avoir dit ça. Par contre, je le forcerais à me faire une fellation, qu'il en soit sûr. Sauf que je ne suis en aucun cas attiré par les hommes. Après ma phrase, il se retourna et me fit face.

Il s'approcha doucement de moi, doucement mais sûrement, tout comme le moment où ce baiser allait avoir lieu. Il jeta son script sur le côté, je le gardais dans mes mains et le serrais pour pas trembler, de peur ou ... de désir :

- En effet.

Il commença à jouer et je le suivis, jouant aussi du mieux que je pouvais vu l'état actuel des choses, je bloquais en lisant les annotations à propos du baiser. Je devais provoquer le baiser, je devais l'embrasser et pas le contraire et y mettre du mien mais je l'avais pas fais la première fois comme le prof nous avait dit que ça pourrait attendre la seconde répétition, soit celle-là mais je pensais avec les autres, pas tout seul. Néanmoins, je lâchais mon script, je pris son visage dans mes mains et m'approchais de lui avant de l'embrasser, répriment un frisson de plaisir, oui, de plaisir et j'en suis le premier désolé et étonné. Je passais mes bras autour de son cou en continuant le baiser.

J'appréciais ce baiser mais je me contentais de me dire que j'étais juste un excellent acteur, qui s’imprégnait de son personnage. Je ne peux pas être bi ou gay, c'est impossible, je le sais, je ne l'aime pas, nous ne pouvons pas nous aimer, je ne peux pas l'aimer, lui il fait comme il veut, il aime les hommes, il peut très bien m'aimer. Ça m'étonnerait même pas qu'il le soit après ce qu'il m'a dit plus tôt.
Codes par Wild Hunger.

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Poses tes mains où il faut pas et je te jure que tu auras plus de bras ! [PV Zachary S. Levinson]

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