Il faut que je sorte. Il le faut absolument. Je n'en peu plus de rester là, dans ma chambre. C'est juste horrible. De toute manière, mes parents sont sorti et je suis seul pour la journée. Autant faire quelque chose de productif, non? Je soupire en me redressant du canapé où j'étais nochalement avachit. Fenrir, le chaton qui nous avons adopté il n'y a pas longtemps miaule pour montrer son mécontentement. Il faisait, lui aussi, son paresseux et était allongé sur moi. Je le caresse gentiment et le porte pour le déposer au sol. « Désolé mon beau, mais je vais devoir te laisser. J'ai un … rendez vous nous diront, ok?» je l'observe, attendrit qui s'en va se couché dans son panier puis me lève.
Rendez-vous? Non pas vraiment. En fait y a la fête forraine et j'ai bien envie d'essayer d'y inviter Analya. Je monte donc dans ma chambre, attrape mon portable, compose son numéro, appuie sur la touche pour appeler. Je fais les cents pas et me prépare déjà tout un discours en attendant qu'elle décroche. Mais lorsque j'entends sa voix, je perds tous mes moyens. « Je ..;euh... hm. Je … ben... non rien, sorry!!» m'exclamais-je en lui raccrochant au nez. Fermant les yeux je me mord sur la lèvre inférieure et peste contre moi-même, me traitant de tous les noms d'oiseaux qui me passent par la tête. Quel con, quel nul, quel sale enfoiré. Sérieusement. Je fini par soupirer et décide de simplement lui envoyer un sms.
«Sorry pour avant. Je voulais juste savoir si tu voulais peut-être aller à la fête forraine avec moi? Là genre dans 30 minutes ... »
J'envoie le sms et m'assois sur le lit. Le portable posé à côté de moi, je tapote nerveusement mes doigts sur ma cuisse droite puis me lève et fait les cents pas à nouveau. Et si elle ne veut pas? Et si elle me pose un rateau? Et si elle après elle me pose un lapin? J'aurais l'air bien con, sérieux. Je soupire, me passe nerveusement les mains dans les cheveux et me tourne vers mon lit lorsque le portable vibre. Je le fixe longuement puis m'approche et le prend fébrilement en main. J'ouvre le sms et soupire lourdement de soulagement en lisant que la réponse d'Analya est postive. Je souris malgré moi et lui renvoie un
« Ok parfait! À tout de suite !» avant d'aller me préparer.
C'est, habillé d'un jeans et d'une chemise, cheveux plus ou moins dompter que je met mes convers et attrape les clefs de la maison. Je pousse un peu Fenrir pour pas qu'il ne puisse s'échapper et sort de la maison. J'attrape ensuite mon vélo et me hisse dessus avant de pédaler rapidement vers l'endroit où se tient la fête forraine. Une fois sur place, vélo déposé et bien sécurisé, je suis obligé de me pencher en avant pour reprendre ma respiration qui est lourde et encombrée.
Au final, après qu'une personne m'ai demandé si ça allait et que je lui ais répondu par un sourire et un hochement de tête, je me redresse et me dirige vers l'entrée où je dois attendre la jeune femme. Encore une fois, je suis nerveux, mon cœur battant à la chamade. Et ce n'est pas seulement à cause de l'effort que j'ai du fournir avant.