Le calme. Un silence reposant. Ma famille se reconstruisait et rien n'aurait pu me rendre plus heureuse. Théo était heureux. Je m'entendais à merveilles avec mon mari. On refaisait l'amour alors qu'avant, il n'était absolument pas question qu'il me touche. On se redisait qu'on s'aimait. Bref, vous l'avez compris: il n'y avait plus aucun nuage à l'horizon. Du moins, j'en étais persuadée. Autant être franche, je me sentais revivre. Il y avait de ça encore quelques mois, je n'imaginais pas que l'on pourrait arranger les choses aussi facilement. Et pourtant, on y était. On avait réussis à surmonter toutes les épreuves. On s'était promis de ne jamais se laisser tomber lors de notre mariage et on avait réussis. On s'était promis de rester dans la maladie comme la santé, la richesse comme la pauvreté... Et Alexander ne m'avait pas abandonnée lors de ma dépression. Rien que pour ça, je devais lui être reconnaissante. Il s'était occupé de tout, de Théo, il avait tout géré. Bon d'accord, on s'était aussi promis fidélité et ça, il l'avait pas respecté. Mais au fond, c'était un détail dans l'histoire, non? Nous avions fait tout deux des erreurs mais tout s'était arrangé depuis. Je me sentais à nouveau bien. Je revoyais Alexander heureux à nouveau, il avait de nouveau envie de rentrer à la maison le soir - ce qui n'était plus autant le cas à une époque. Tout allait à nouveau bien.

J'ouvris doucement les yeux ce matin-là. J'avais déjà un sourire aux lèvres à peine j'avais ouvert mes yeux. Je me tournai vers Alexander à qui je tournais le dos jusqu'à présent. Je souris encore plus en le voyant dormir. Il était beau... Et semblait si paisible. J'avais tellement de chance d'avoir cet homme dans ma vie. J'avais tellement de chance qu'Alexander soit l'homme de ma vie. Je soupirai un peu, de plénitude. Je regardai rapidement l'heure. Tiens... Nous étions dimanche donc aucun de nous n'avait quoi que ce soit à faire et Théo dormait encore. Et si nous passions un petit moment d'intimité tout les deux? Depuis la première fois qu'on avait refait l'amour, je retrouvais l'envie de mon mari. Bien sûr, on ne le faisait pas H24 ou pas forcément tous les jours. Etre parents et avoir un travail nous prenait beaucoup de temps. Mais on le faisait régulièrement. Assez souvent pour qu'il ne soit plus tenté d'aller voir ailleurs. Du moins, je l'espérais. Souriante, je me collai un peu à lui pour l'embrasser doucement avant de dévier mes baisers dans son cou, tout en douceur. Après quelques petits baisers, je murmurai à son oreille un petit: « Bonjour mon amour... » Je posai mon menton sur son torse pour le regarder, un sourire aux lèvres.