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 Coffee between two women, two new friends (Astar/Aelys)

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MessageSujet: Coffee between two women, two new friends (Astar/Aelys)   Coffee between two women, two new friends (Astar/Aelys) EmptyMar 10 Jan 2017 - 17:40

Coffee between two women, two new friends (Astar/Aelys) Cats10

« Oublier le passé est devenu impossible à partir du moment où vous l'avez vécu. On n'oublie pas, on cache. Et quand il sort, il fait mal, très mal. Voilà pourquoi il vaut mieux vivre avec en se disant seulement qu'il restera dans nos plus beaux souvenirs. » Solenn Fraize

Speak, cry and laugh

Astar Taylor-Scott ▀ Aelys Haverford


Il y a bien longtemps vers de contrés lointaines habité une jeune femme. Elle était belle, joyeuse avec un enthousiasme pouvant soulever des montagnes. Mais un jour, son destin la tira vers un précipice et elle perdu toute gaieté. Elle n’arrivait plus à sourire, ni même à croire que son avenir pourrait être plus heureux. Elle tentait de toutes ses forces de reprendre ses bonnes vieilles habitudes, mais rien y fait. Il était là… tirant avec toute sa volonté pour qu’elle se retourne et voit ce qu’elle était en train de louper. Une fois que son regard se porta sur l’homme en face d’elle… plus rien n’eut de sens. Un fil invisible la liait à lui, passé… présent… futur.  

10/01/2017

Voilà bien deux mois qu’elle avait pris la décision de fuir son présent pour se consacrer à son passé. On lui demande constamment d’avancer, de continuer à rester forte, que ses souvenirs reviendront. Mais la jeune femme a comme cette impression quasi-certaine que rien de tout ceci ne se produira. Elle ne veut plus se voiler la face. Elle ne veut plus faire une croix sur ce passé qui se redessine devant elle. Evidemment qu’elle a conscience que rien de tout ceci ne pourrait lui faire du bien. Mais qui ne tente n’a rien, dit le proverbe. Et elle veut tenter. C’est sa dernière chance. Une chance qui s’étale au fil des jours sur plusieurs domaines. L’amour, l’amitié, la vie… qu’elle soit sentimentale, professionnelle ou imaginaire… En posant son premier pas dans la ville de Toronto, Aelys le sut tout de suite. Elle n’avait pas fait de mauvais choix. Elle était celle qui avait raison dans cette histoire. Revenir à Toronto ne pourrait que lui être bénéfique. Elle connaissait les ruelles. Elle connaissait les coutumes du pays. Elle se rappelait des personnes qui y vivaient depuis leur enfance. Tout le contraire de ce qu’elle pouvait ressentir en restant aux côtés de Tom en Amérique.

« -Excusez-moi … »
« -Que puis-je pour vous Mademoiselle ? »
« -J’aurai aimé voir Monsieur Scott, Henry Scott. »
« -Avez-vous un rendez-vous ? »
« -Euh… Non. Mais je… »
« -Si vous n’avez pas de rendez-vous, vous ne pourrez pas voir Monsieur Scott. »


La secrétaire était vindicative. Il n’y avait aucune marge de négociation, aucune excuse possible. Et quand bien même Aelys tenta de lui expliquer qu’elle était une vieille ami d’Henry Scott, Martha _la secrétaire bouledogue_ ne voulut rien entendre. Fâchée, vexée et énervée la jeune femme bougonna en expliquant qu’il n’y avait rien de normal dans cette affaire, qu’elle n’avait pas besoin d’un rendez-vous pour voir son ami et que tout ceci était inadmissible.

« -Oui, je sais Mademoiselle. Mais nous ne faisons pas de préférence. Alors…. Voulez-vous prendre un rendez-vous ? »
« -Oui… Oui… Pour demain ce serait possible ? »
« -Je suis désolée Mademoiselle. Les premières disponibilités de Monsieur Scott sont à partir de mars. »
« -QUOI ? »


D’un coup… en quelques mots son monde venait de s’effondrer. Comment ça ? Pas avant mars ? Ce n’était pas possible ! Aelys n’avait pas prévu ça. Elle pensait arriver, demander un service à son ami et continuer sa vie comme si de rien était. Mais il semblerait qu’une nouvelle fois le destin lui joue des tours. La jeune femme n’avait pas réellement besoin de trouver du travail, son mari était fortuné et sa situation particulière faisait qu’il lui céderait tout. Mais sa fierté voulait qu’elle travaille, qu’elle devienne autonome. C’était peut-être également une manière de pouvoir couper un peu plus le lien qui l’unissait à cet homme. Un homme qu’elle avait aimé _il parait_ puisqu’elle l’avait épousé. Mais aujourd’hui, en fixant ce visage elle ne voyait que le néant et l’absence de souvenir. Elle ne connaissait plus rien de lui… tout comme elle ne connaissait plus rien d’elle. La seule personne qui avait su ce qu’elle avait dans le cœur, dans le crâne c’était Ilow… Et si hier plusieurs kilomètres les séparaient, aujourd’hui il ne lui restait plus qu’à faire quelques pas pour comprendre et le revoir.

« -Ne pouvez-vous pas lui faire passer un message ? »
« -Bien sûr, mais n’attendez pas un quelconque avantage. »


Martha la sanguinaire sans cœur ni état d’âme prit une feuille et un stylo. Consciencieusement, elle nota le message d’Aelys qui repartit du grand immeuble sans une quelconque once d’espoir de la part de la femme d’accueil. Soupirant, la jeune femme finit par se poser contre le mur en espérant pouvoir retrouver sa force et sa persévérance.

« -Est-ce que tout va bien ? » Demanda une jeune femme passant juste à côté d’Aelys.

La Québécoise releva la tête pour fixer cette femme qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam bienveillante prenant de ses nouvelles.

« -Ca ira mieux après quelques minutes »
« - Alors je me permets de prendre quelques minutes avec vous. »


Aelys Haverford fut bien plus touchée par ce geste que par n’importe quel autre acte de bonté qu’elle avait pu elle-même faire durant toute sa vie. La jeune femme et ses bouclettes d’un noir intense vint s’installer à ses côtés. Regardant devant elle en silence, Aelys se surprit à la fixer plusieurs minutes avant de retourner elle-même dans ses pensées. Seulement, après cinq bonnes minutes la jeune femme se tourna vers son ange secret.

« -Je m’appelle Aelys. Et vous ? »
« -Je suis Astar. Astar Taylor-Scott. »
« -Scott… comme Henry Scott ? »
« -Oui. C’est mon mari. Vous le connaissez ? »
« -Nous étions dans la même école. Je viens tout juste de rentrer à Toronto et je voulais le voir… mais Martha son garde du corps de secrétaire n’a pas voulu accéder à mon souhait. Ce sera pour une prochaine fois… »


La jeune femme sourit doucement, ne voulant pas embêter la femme d’Henry Scott plus que nécessaire. Mais en regardant de plus près Astar, Aelys comprit pourquoi la jeune femme avait eu le droit à une place au première loge dans la vie d’Henry Scott. Elle était tout bonnement magnifique, merveilleuse, gracieuse… mais sans ce tutti-frutti des femmes de mari fortuné.

« -J'ai besoin d'un café. Voulez-vous bien m'accompagner? »

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MessageSujet: Re: Coffee between two women, two new friends (Astar/Aelys)   Coffee between two women, two new friends (Astar/Aelys) EmptyMer 1 Fév 2017 - 19:36


Coffee between two women, two new friends..

Ce jour-là, je n'étais pas avec les enfants étant donné que je ne travaillais que deux à trois jours par semaine. J'étais encore une jeune diplômée, je devais faire mes preuves durant cette année scolaire avant d'être réellement titularisée comme étant une maîtresse à part entière. Ce n'était pas tous les jours faciles de s'occuper d'une classe, d'autant plus avec des enfants de huit/neuf ans.. Préparer les cours, avoir en permanence des idées innovantes pour inciter les élèves à travailler et à s'intéresser à la matière qu'on leurs enseignait, être attentive aux difficultés des uns et aux facilités des autres.. Cela me prenait énormément de temps, j'essayais de me familiariser avec les méthodes que l'on m'avait apprises tout en y insufflant mes  ma petite touche personnelle. Il m'arrivait parfois de passer des heures et des heures sur un sujet, essayant de trouver des exercices intéressants, attractifs, amusants mais ce n'était pas toujours facile et cela m'incitait à passer un peu moins de temps avec Raphaël, mon mari. Bien sûr il comprenait et puis lui même devait s'occuper de son entreprise mais cela m'agaçait parfois, j'avais aussi besoin d'être avec lui, de passer du temps avec lui et de ne pas toujours être constamment à bosser sur les futurs cours que je donnerai aux gosses. C'était pour cela que j'avais décidé de passer à l'improviste à son cabinet aujourd'hui. Nous n'avions pas vraiment eu l'occasion de beaucoup parler la veiller. J'étais épuisée et lui était sur un nouveau projet.. Je m'étais levée ce matin et il avait déjà disparu.. D'où mon intention d'aller sur son terrain de jeu et de venir le voir et pourquoi pas de déjeuner ensembles?! J'avais donc passé la matinée à la maison, à m'occuper de mes petites affaires avant de me préparer à partir. J'avais pris le métro pour me rendre sur place, trois quart d'heure s'était bien écoulé mais soit.. Je marchais tranquillement dans les rues de la ville de Toronto. Il faisait froid vu la période à laquelle nous étions. Cela ne m'avait pas empêché de me promener avec une robe pull d'une couleur rouge sang, j'avais mis des collants noirs histoire de me protéger, des boots à petits talons noir. J'avais enroulé une écharpe de la même couleur à mon cou et mon manteau à fausse fourrure noire me tenait chaud. J'aimais bien marcher, je n'étais pas une grande adepte des voitures. Je finis par arriver devant ce grand bâtiment imposant, décidément, je n'arriverai jamais à m'y faire.. J'oubliais parfois que le jeune Scott était issu d'une famille très aisée, très riche et que moi, j'étais tout le contraire de lui.. Mais soit, je pénétrai à l'intérieur. Je ne venais pas souvent ici, du coup, certains employés ne me connaissaient pas du tout et ceux qui avaient eu l'occasion de m'apercevoir ne me reconnaissaient pas, d'où le fait que personne ne fit vraiment attention à moi. Ils me gratifiaient d'un simple ''bonjour'' et cela s'arrêtait là. J'étais montée à l'étage et j'étais tombée sur la secrétaire qui semblait bien débordée. Tant pis, je ne voulais pas la perturber dans son travail mais je vins lui demander si le jeune québécois était disponible à cette heure. Cette femme était un peu froide, légèrement condescendante.. Je levais un sourcil sans vraiment réagir lorsqu'elle me demanda si je m'étais arrangée pour le voir. Je lui reposais la question, je voulais savoir s'il était disponible, je n'avais pas pris de rendez-vous avec lui.. Il campa sur ses positions et pour l'énerver, je lui adressais un sourire avant de lui signifier que j'étais la femme d'Henry. Elle fut confuse tout d'un coup avant de me dire qu'il était en réunion et qu'elle allait le prévenir de ma présence. Je lui dis de ne pas le faire, je ne voulais pas le perturber. Le jeune homme était bien capable d'arrêter sa réunion en plein milieu et ce n'était pas très professionnel de mon point de vue alors je décidais d'aller faire un tour aux toilettes et j'aviserai plus tard pour la suite de la journée. Je m'étais un peu regardée dans la glace. Je n'étais pas de ces femmes qui étaient disons ''amoureuses'' de leur apparence, je n'étais pas comme ça. Je me maquillais très peu mais je faisais le strict minimum. Un peu de blush, un rouge à lèvre nude légèrement rosé.. Rien de très exagéré, le naturel m'allait mieux au teint. Je passais une main dans ma chevelure avant de sortir. J'avais dans l'intention d'aller manger un morceau dans une brasserie mais sur mon chemin, je croisais une femme, assise sur le sol, contre un mur. Elle n'était pas là tout à l'heure que j'étais arrivée. Je décidais d'aller la voir, je m'étais même installée à ses côtés. Je n'aimais pas voir des gens malheurs, j'étais quelqu'un de très sensible aux êtres humains. J'éprouvais le besoin d'essayer de faire mon possible pour être auprès des gens qui en avaient besoin. La jolie blonde, finit par se présenter et j'en fis tout autant. J'appris qu'elle était une amie d'enfance de Henry Raphael et qu'elle aurait voulu le voir mais la secrétaire.. Je souris simplement, amusée à cause de cette femme dragon.. C'est avec plaisir pour le café.. Je me levai alors avant de regarder dans la direction du ''garde du corp'' comme le disait Aelys. Je vous rassure, elle n'a pas non plus voulu que je le vois avant que je ne lui dise que j'étais sa femme!! Avant d'ajouter.. Il semblerait qu'il soit en réunion donc pour le désagrément, je vous offre le café! Vous venez, Aelys?!


@Haverford Aelys
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