NOM: Powell-Jones ▬ PRENOM(S): Karlton Jordan ▬ SURNOM(S): Karly, Jordy, KJ' ▬ AGE: 18 ans ▬ DATE DE NAISSANCE: 13 décembre 1998 ▬ LIEU DE NAISSANCE: Berlin ▬ NATIONALITE: Allemande ▬ CLASSE SOCIALE: Aisée ▬ ORIENTATION SEXUELLE: Hétérosexuelle ▬ STATUT MATRIMONIAL: Célibataire ▬ METIER/ETUDES: Étudiante en Art et histoire de l'art/Mannequin ▬ GROUPE: Angry Bird ▬ AVATAR: Taylor Marie Hill

▬ Qualités: Forte - Courageuse - Déterminée - Intelligente - Passionnée ▬ Défauts: Vindicative - Colérique - Hargneuse - Têtue - Imprévisible - Sarcastique - Quasi dépourvu d'émotion ▬ J'aime, je n'aime pas: J'aime l'art sous toutes ses formes - J'aime faire bronzette - J'aime le bruit du tonnerre lorsqu'il gronde - J'aime les films d'horreur même si je suis une vraie trouillarde - J'aime faire du shopping et dépenser sans compter - J'aime être seule aussi, me retrouver avec moi-même Je n'aime pas les gens faibles d'esprit - Je n'aime pas pleurer - Je n'aime pas le printemps - Je n'aime pas les insectes et encore moins les araignées - Je n'aime pas la vue du sang encore plus lorsqu'il est sûr moi, je risquerai de m'évanouir ▬ Tics et manies: Pour une raison qui m'échappe encore, je vérifie toujours mille fois si la porte d'entrée ou bien la portière d'une voiture ou.. est bien fermée histoire d'être sûre à 200% - J'aime bien ouvrir la porte du frigo pour voir l'intérieur même si je sais très bien ce qu'il y a dedans - Je commence toujours par manger la croûte du pain de mie ou les bords des pizzas pour garder le meilleur pour la fin

PRENOM/PSEUDO: Detonah' ▬ AGE: 2* ans ▬ SEXE: Féminin ▬ REGION/PAYS: Lorraine, FRANCE ▬ J'AI CONNU LE FORUM GRÂCE A: Je suis admin les gars ▬ MON AVIS:     ▬ QUELQUE CHOSE A AJOUTER:

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[b]TAYLOR MARIE HILL[/b] x Karlton J. Powell-Jones

Du haut de mes seize ans, je pense que la vie n'est qu'une multitude d'épreuves auxquelles il faut faire face, apprendre à les surmonter tout en gardant la tête haute sans jamais flancher.. Ce n'est pas toujours chose aisée mais si je ne m'étais pas faite violence, si je m'étais laissée tomber au lieu de me battre pour rester debout qui sait ce qui me serait arrivée à l'heure d'aujourd'hui. Je n'ai pas été épargnée pourtant, autrefois je vivais une vie paisible et calme.. Je me souvenais encore de cette fois où je me trouvais dans le jardin, assise dans l'herbe à contempler les fleurs de maman.. Elles étaient si belles et les rayons du soleil les mettaient d'avantage en valeur. Mon cahier à dessin ainsi qu'un crayon de papier entre mes doigts, je tentais de reproduire ce que je voyais. A la moitié du dessin, papa finit par apparaître juste derrière moi et il regardait avec beaucoup d'admiration ce que je faisais puis il appela maman. C'était ce jour-là, que mes parents découvrirent que j'avais du talent et qu'ils mettraient tout en oeuvre pour que je puisse réussir dans cette voie. Je n'avais que dix ans à cette époque.. Je vivais paisiblement dans cette grande villa dans un coin reculé de Berlin. J'étais fille unique et pourtant je n'avais jamais le temps de m'ennuyer, je peignais très souvent, je sortais avec des amies qui m'étaient très proches. Je partais souvent avec elles camper, au ski, parfois on allait jusque dans le sud de la France un week-end entier pour profiter de la mer.. C'était le bon vieux temps, tout était absolument parfait! Et pourtant, il arriva une chose à laquelle je ne m'attendais vraiment pas. Je me trouvais dans mon atelier, j'y passais un temps considérable en règle générale. C'était un peu mon jardin secret, là où je venais me réfugier, là où je venais décompresser après avoir fini mes nombreux devoirs. J'étais très concentrée sur mon tableau, je l'observais avec attention, me demandant quelle teinte de bleu serait la plus adéquate pour ce que je comptais réaliser. La porte s'ouvrit assez brusquement et malgré ça, je continuais de créer mon art quand une main se posa sur mon épaule. Je sursautai avant de me retourner. Je fronçais les sourcils, regardant le nouvel arrivant.. C'était un policier.. Il me regardait, s'approchant de moi, je restais comme figée avant qu'il se mette à ma hauteur et me demande si j'étais bien la fille de la famille Powell, j'acquiesçais simplement. Je plongeais mon regard dans le sien avant que ce dernier ne prenne ma main et me dise que mes parents avaient eu un accident en rentrant de l'aéroport, un camion les avait percuté et que malheureusement, ils n'avaient pas réussi à s'en sortir. Je me souvenais avoir dégluti en serrant très fort la main de cet homme en uniforme, une larme avait coulé tout au long de ma joue avant de s'échouer sur le sol. J'avais pris une profonde inspiration avant de m'éloigner du monsieur et de reprendre la création de mon tableau. Le bleu n'était plus à l'ordre du jour, je décidais d'intégrer du noir, une quantité de noir assez conséquente. Mes émotions s'exprimaient à travers la peinture.. Je n'avais que treize ans.. Je fus confiée à ma grand-mère du côté maternel. Elle était mon dernier grands-parents encore vivants.. Elle était venue s'installer dans la villa avec moi. Ce n'était pas pareil, je l'aimais beaucoup mais mes parents me manquaient terriblement. Je n'avais même pas su assister à leur enterrement, c'était bien trop douloureux. J'avais préféré peindre un autre tableau, encore plus sombre que celui du jour où j'avais appris leur mort. Cela n'avait pas été facile à vivre, cette épreuve avait été bien trop intense mais malgré ça, je n'avais pas perdu pied. Bien sûr, mes notes étaient en chute libre, je devenais de plus en plus imbuvable, quelque peu colérique et je restais dans mon atelier à créer de nouveau tableau. Une année passa et je m'étais en quelque sorte adouci. La douleur était toujours présente mais je le vivais un peu mieux. Ma grand-mère faisait son possible pour prendre soin de moi même si parfois, c'était plutôt moi qui m'occupait d'elle. J'avais réussi à remonter un peu niveau scolaire. Bien sûr il y avait une différence entre seize de moyenne et treize mais c'était toujours ça de pris. Mais comme si ça ne suffisait pas, le destin frappa à nouveau. Et cette fois-ci, c'était moi qui découvrit ma grand-mère inerte sur son lit, elle ne respirait plus, ne bougeait plus et j'avais alerté les ambulanciers qui ne tardèrent pas à venir. Morte d'une crise cardiaque.. Je l'avais découverte juste avant de me rendre au lycée. Je me trouvais à l'hôpital, je ne pleurais pas, j'avais le regard dans le vide et je me demandais ce que j'avais bien pu faire pour que tout le monde autours de moi vienne trouver la mort.. Une assistante sociale était venue à ma rencontre. Elle m'avait expliqué qu'elle allait devoir trouver quelqu'un de ma famille qui obtiendrait ma garde mais que pour l'instant, j'allais devoir intégrer un foyer. Je n'étais pas enchantée du tout, j'allais devoir vivre au milieu d'inconnu, dans un endroit lugubre pendant un temps X. Cela avait duré un moment étant donné que ma seule famille proche se trouvait à Toronto. J'étais assez surprise. Je ne connaissais même pas les membres de cette famille, la ville non plus, j'allais devoir parler en anglais tout le temps parce que je doutais qu'ils sachent parler allemand. J'allais devoir tout changer mais il fallait voir s'ils acceptaient de devenir mes tuteurs légaux, en même temps, ils n'avaient pas vraiment le choix.. La procédure fut rapide et c'était de cette manière là que j'atterris à Toronto. Une nouvelle vie s'offrait à moi, une vie à laquelle je n'avais jamais pensé mais soit, je n'avais pas vraiment d'autre option..

Trois années s'étaient écoulées.. Durant ces dernières, j'avais vécu une année complète chez ma cousine éloignée, Milena Jones, qui était devenue ma tutrice légale. Plus tard, j'étais partie étudier en Sorbonne, Art et histoire de l'art.. Je n'aurais pas pu mieux choisir qu'être en France malgré les malheureux évènements qui s'y étaient produits, je restais forte et solide.. D'ailleurs, alors que je peignais dans les rues de Paris, un homme m'avait remarqué, il m'avait abordé et nous avions longuement discuté. Il était revenu quelques jours après, je n'avais pas encore fini de peindre mon œuvre, je restais toujours autant sur des tableaux assez expressifs et cet homme voyait en moi une personne qui cherchait la lumière et qui brillait sans même le savoir. Il était agent et il me trouvait parfaite pour le mannequinat. Je n'en revenais toujours pas mais j'avais fini par atteindre mon but sans vraiment chercher à réussir. A un moment donné, j'avais même fini par renoncer à ce rêve et voilà maintenant qu'il réapparaissait.. Cela fait déjà cinq mois que je jongle entre mes études et les shootings photos. Bien sûr, ma priorité va pour le moment à mes études.. Bizarrement, j'ai fini par avoir envi de retourner à Toronto. AU début, je voulais y aller pour les vacances de Noël et j'avais fini par y renoncer mais à présent, par un coup de tête incroyable, j'avais sauté dans le première avion. Je m'étais en quelque sorte enfuie, juste comme ça. Quelques heures plus tard, j'avais changé de continent..