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 Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient.

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MessageSujet: Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient.   Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient. EmptyMar 23 Aoû 2016 - 21:18

Un an, cela faisait un an que je n’avais plus vu Rosalie. C’est dire comment elle me manquait ! J’avais laissé Rose à mon frère. Je lui avais dit que j’avais besoin de sortir. Il était venu à la maison. C’était plus facile pour Rose et elle avait donc tous ses repères. Où était Aymeric ? A la maison aussi. Mais il n’était pas encore capable de s’occuper de notre fille. Et puis, les deux allaient pouvoir faire connaissance comme cela. J’avais veillé à mettre des vêtements tout à fait convenables. Un jeans et un chemisier faisaient l’affaire. Mais, j’étais maligne. J’avais pris un pantalon en cuir noir ainsi qu’un petit top décolleté dans mon sac histoire que les deux hommes n’y voient rien. Ils seraient capables de m’interdire de sortir. D’ailleurs, j’aimais cette situation. J’avais l’impression de pouvoir retrouver ma vie d’antan. « Tu m’envoies un message s’il y a le moindre soucis, d’accord ? ». Je souris doucement. Je savais que je serai certainement incapable de gérer la moindre crise. Si j’allais rejoindre Rosalie, ce n’était pas pour boire un coca… « Elle devrait tenir éveillée encore trente minutes maximum, ensuite, au lit ! ». Je posais un baiser sur le front de Rose. « Maman sera là demain matin à ton réveil, je te le promets ma petite chérie. ». Je souris et sortais alors de la maison. Laissant mon frère et ma fille sur le pas de la porte.
Il ne me fallut qu’une dizaine de minutes pour arriver devant la boîte de nuit dans laquelle travaillait Rosalie. Je pris le temps de me changer dans la voiture. On peut croire que c’était une étape difficile. Mais pas pour moi. J’étais plutôt souple et absolument pas pudique. Alors, je me foutais de savoir que l’on pouvait me voir par la fenêtre. Cela ne devrait certainement pas plaire à Aymeric d’ailleurs… Un peu de maquillage et hop, j’étais prête à faire la fête ! Il était 21 heures. Nous nous étions données rendez – vous. Rosalie avait pris sa soirée. J’étais là, accoudée au bar. Je n’avais encore rien commandé même si je vais par cœur ce qu’elle allait prendre. Mais cela risquerait de chauffer. Donc, je m’étais abstenue. « Coucou toi ! ». Je lui sautais littéralement dans les bras et lui posais un baiser sur la joue. « Comment tu vas ? Je suis super contente de te voir. »
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Rosalie F. Jones
Rosalie F. Jones


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MessageSujet: Re: Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient.   Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient. EmptyMer 14 Sep 2016 - 14:01

Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient. Tumblr_m8gcawXG7z1ruiwgy

J’étais partie un an. Une longue année de fête, de connerie et de joie. Je n’avais prévenu personne. Pas Miléna. Ni même Louise. Mais je savais que Louise m’en voudrait pas. Elle savait que sur les réseaux sociaux, je donnais des nouvelles grâce aux photos que je postais. J’avais passé une année de bonheur totale. J’avais enchaîner les conneries et les excès. J’avais été heureuse. J’avais l’impression de revivre. Redevenir cette fille pleine de vie que j’étais. Puis, j’étais revenu à Toronto. L’université avait accepté de me reprendre. Je leur avais promis monts et merveilles mais je savais que je n’allais pas plus travailler que la moyenne. Je n’avais pas non plus l’intention de faire acte de présence. J’avais également re-postulé dans la boite de nuit où je travaillais. Ils m’avaient accepté une nouvelle fois. Mon train-train quotidien revenait peu à peu. Néanmoins, après mon retour je n’avais pas jugé bon de prévenir les autres. Sauf Louise. Parce que c’était ma meilleure amie. Celle qui ne jugerais jamais. Celle avec qui je pouvais tout dire sans peur, ni crainte. C’est comme ça qu’on avait décidé de sortir ce soir-là. Comme tenue, j’optais pour une robe bustier noire assez courte et une paire d’escarpin. J’avais aussi pris un petit sac pour agrémenter la tenue. J’habitais à deux pâtés de maison de la boite de nuit où je travaillais. Mais ce soir, j’y allais pour m’amuser et non servir des verres. J’arrivais dans la boite de nuit. Passant aux vestiaires et faisant la bise aux filles derrière la caisse, je déposais mon sac. J’entrais ensuite dans l’enceinte de la boite de nuit et repéra rapidement Louise. Je m’approchais du bar, tout sourire.

« Salut ! » Je marquais une brève pause et ajouta : « Bah écoute ça va et toi ? Moi je suis contente de te voir. » Je commandais un cocktail avec alcool à l’un de ses serveurs, à qui je fis la bise quelques secondes plus tard. « Qu’est-ce que tu racontes ? »

Je lui souris. Un an, c’était long. Il pouvait s’en passer des choses en trois cents soixante-cinq jours. Moi aussi j’avais pleins de chose à lui raconter. Mais je voulais d’abord qu’elle parle, elle. Je bus une gorgée de mon cocktail tout en continuant de la regarder.
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MessageSujet: Re: Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient.   Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient. EmptySam 17 Sep 2016 - 12:06

Il est de ces personnes que nous ne voyons pas souvent mais dont nous n’avons pas besoin d’avoir de nouvelles. C’était le cas de Rosalie et moi. Elle était partie du jour au lendemain sans même me prévenir. Venant d’elle, cela ne m’avait pas étonné. Et je ne lui en avais pas voulu. Grâce aux réseaux sociaux, je savais toujours où elle se trouvait. Et puis, elle avait eu besoin de cette pause. Rosalie et moi avions une relation plus que particulière. Elle était même inexplicable. Alors, la voir là me rendait joyeuse, heureuse. Elle se portait bien et c’est tout ce qui m’importait.
Je commandais un ti ponch, comme au bon vieux temps. Le rhum était ma boisson préférée. Et, sincèrement, j’avais envie de m’amuser aujourd’hui. Mais est-ce que je le devais vraiment? J'étais assez fière de moi et du fait que j'arrive à décrocher. Qu'allait-il m'arriver si je replonge si facilement? Quelle serait la réaction d'Aymeric? S'en souviendrait-il? Quoi qu'il en soit, j'en ressentais le besoin. Il y avait toutes sortes de choses que j'avais du gérer seule plus d'un mois durant. Et il fallait que j'évacue ses tensions, que je me décharge un peu. Trop de responsabilités ne me vont pas. Et là, j'en avais eu plus qu'assez! Tant pis, je craque! « Ce que je raconte ? Ma fille est née. Et, franchement, elle est magnifique. J’en suis amoureuse. ». Je souris rien que d’y penser. D’ailleurs, j’envoyais rapidement un message à mon frère afin de savoir si elle dormait. « Je me suis mariée aussi, mais ça, tu dois le savoir, non ? ». Je ris doucement, elle avait été mon témoin. Bien sûr qu’elle le savait ! « Et toi ? Ton voyage d’un an ? ». Je lui caressais doucement le bras, en signe d’affection. J’avais été inquiète pour elle. Et de la voir là, je n’en revenais pas.  
Cette chanson passait, celle sur laquelle nous avions l’habitude de danser elle et moi. Alors, ni une ni deux, je l’emportais sur la piste de danse le verre à la main. « Que de souvenirs ! ». Je me déhanchais quitte à être un peu trop aguicheuse. Mais je n’en avais rien à faire. Il n’y avait personne pour le répéter à mon mari. Il ne se souvenait pas de la Louise d’avant. J’étais libre de faire ce dont j’avais envie.
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Rosalie F. Jones
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MessageSujet: Re: Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient.   Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient. EmptySam 17 Sep 2016 - 12:25

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Avec Louise, ça avait été un vrai coup de foudre amical. Pas forcément parce qu’on se ressemblait sur beaucoup de point mais parce que j’avais toujours pu compter sur elle. Et puis, il y avait ce petit truc en plus qui faisait que personne ne pouvait comprendre la relation que j’avais avec elle. Ce serait sans doute l’une des personnes pour qui je pourrais donner ma vie et ce, sans hésité. Je l’avais donc retrouvé après un an. Une longue année que j’avais passé à faire la fête, m’amuser jusqu’à ne plus être conscience de mes actes. Me sentir libre. Me sentir vivante. Personne n’avait compris mon départ. Pas plus que mon retour. Mais qu’importe, j’étais là et je comptais bien reprendre mon petit train-train quotidien. Les boites de nuit de Toronto, mon travail, sans oublier l’université. Enfin, quoi que l’université serait le cadet de mes soucis. Je bus une gorgée de mon cocktail, tandis que Louise me répondait. Je souris :

« Ah ouais, t’as une photo ? Tu l’as appelé comment ? » Je lui souris. J’aurais vraiment apprécié être à son accouchement pour la soutenir mais les choses se sont faîtes autrement. J’ouvris ensuite de grands yeux quand elle me parla de son mariage : « Non ?! Tu t’es mariée et tu ne m’as même pas invité ?! » Bien sûr, je rigolais. Mon voyage à l’autre bout du monde ne m’avait pas fait perdre mon humour pourris. C’était déjà ça. Elle me demanda ensuite comment c’était passé mon voyage. Je souris et répondis : « C’était génial, mais ça aurait été mieux avec toi. J’ai commencé par Las Vegas, mais c’est vraiment la ville de la démesure, c’était top. Après j’ai décidé de changer de continent, j’suis partie du côté de la Thaïlande, Bangkok et tout ce qui s’en suit. Je faisais la fête tous les soirs et je t’avoue ne pas avoir beaucoup de souvenir de certaines soirées. »

Je rigolais. J’avais adorer mon voyage. Si c’était à refaire, je repartais dans la seconde sans hésiter. J’aurais bien continuer plus longtemps mais j’allais avoir de sérieux problèmes d’argent. Donc j’ai préféré couper court. Ce ne m’empêchera pas de repartir à un autre moment. Une chanson passa ensuite. Louis m’entraina sur la piste. C’était une chanson qu’on adorait toutes les deux. L’une des rares qu’on aurait pu écouter en boucle jusqu’au bout de la nuit. Je pris mon verre et commença à aller danser sur la piste avec Louise. La voyant danser de façon aguicheuse, je la suivis. Dans le creux de l’oreille, je lui dis, pour rigoler :

« Bah alors, la nouvelle maman se dévergonde où je rêve ? »

Je bus une gorgée de mon verre et continuais de danser sur la piste sous les regards de certains garçons qu’on ne devaient pas laisser indifférent.
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MessageSujet: Re: Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient.   Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient. EmptySam 17 Sep 2016 - 14:03

L’amitié, cette chose si rare qui peut unir deux personnes. Il paraît qu’elles ne se comptent que sur les doigts d’une main. J’en suis bien d’accord. Mais, souvent, une seule amie nous suffit. Je savais qu’avec Rosalie, je pouvais être moi – même : boire, me piquer, rire, danser, être joyeuse, lui dire tout ce que j’avais sur le cœur, … Et tant d’autres choses. Jamais elle ne me jugerait. Elle ne me stopperait pas à boire non plus, me laisserait vivre tout simplement. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne s’entendait pas avec Aymeric. Ils étaient diamétralement opposés tous les deux. Tous les deux voulaient mon bonheur mais n’utilisaient pas le même chemin pour que j’y arrive. Et, franchement, j’avais besoin des deux. L’une qui me permette d’être moi – même, de me dévergonder, de lâcher prise, … L’autre qui m’oblige à arrêter la plupart de mes bêtises et qui me responsabilise un maximum. Sans ses deux personnes, la vie serait morose et beaucoup moins marrante !
Je sortais alors mon Iphone. Il ne me fallut pas longtemps pour trouver une photo d’elle. Elle était mon fond d’écran, son papa l’ayant dans les bras. « Voilà, ce sont mes deux amours. ». Je souris doucement. « Elle porte le doux nom de Rose. ». En hommage à ma maman, mais cela, je n’avais pas besoin de le lui dire. Elle le savait. Nous nous connaissions depuis si longtemps qu’il est des détails que nous ne sommes pas obligés de donner. « Elle est née prématurément. Le début n’a pas été facile pour elle. ». Ni pour moi d’ailleurs, mais ça, ce n’est pas important. « J’espère qu’elle ne s’en souviendra pas. ». Mais elle était trop petite que pour se souvenir de quoi que ce soit dans quelques années.
« Ni invitée, ni témoin. T’imagines qu’elle piètre amie que je suis ! ». J’adorais lorsque nous nous prenions de tels délires. Une chose est certaine, Rosalie était toujours aussi marrante ! « Oui, j’imagine. Je ne t’ai pas trop manquée ? ». Quelle chance elle avait d’avoir voyagé autant une année durant. « Aller à Las Vegas toutes les deux, c’est encore largement possible. Ce n’est pas si loin. Un peu d’avion et, hop, nous sommes sur place. On se l’organisera ? ». J’adorais l’univers américain. Leur façon de vivre et toute leur démesure. Je ne m’étais jamais rendue aux Etats-Unis. Je me contentais du Canada qui, à mes yeux, était le pays le plus merveilleux au monde. « Et qu’as – tu pensé de la Thaïlande ? Les paysages sont beaux ? ». Elle m’avait aussi avoué qu’elle avait fait beaucoup la fête. Cela lui ressemblait tellement. « Fidèle à toi même. ». Je souris.
« Oh, j’ai toujours été dévergondée, tu le sais. ». Mon statut de nouvelle maman ne changeait rien. D’ailleurs, j’avais eu énormément de mal à accepter ma nouvelle situation. Et ce n’était toujours pas gagné. Je devais juste prendre sur moi encore quelques semaines. Le temps qu’Aymeric reprenne le relais. « On se met sur le bar ? ». C’était une de nos habitudes. Et je ne voyais pas pourquoi nous devrions la stopper…
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Rosalie F. Jones
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MessageSujet: Re: Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient.   Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient. EmptyJeu 20 Oct 2016 - 13:12

Toi, tu le sais bien ouais. Comme l'on vit on rêve, comme l'on rêve on devient. Tumblr_m8gcawXG7z1ruiwgy

Ca me faisait du bien de revoir ma meilleure amie. Durant mon année de vadrouille, j’aurais bien aimé l’emmené. Si elle n’était pas mariée et si elle n’était pas maman, je l’aurais sans doute fait. J’aurais adoré vivre cette expérience avec elle. Faire la fête tous les soirs, être dans des états pitoyables, ne plus penser à rien. Avoir l’impression de vivre. Avoir l’impression d’être libre. De faire ce qu’on voulait. Quoi qu’il en soit, j’étais rentrée au bercail. Et on avait décidé de se faire une soirée comme avant. Boire, s’amuser et faire comme si rien n’avait d’importance. C’est ce que j’aimais avec Louise. Avec elle, je pouvais être moi. Je pouvais être celle que j’étais vraiment. Sans filtre. Elle me montra alors une photo de sa fille, appelée Rose. Je rigolais lorsqu’elle me dit qu’elle espérait que sa fille ne se souviendrait pas de son début de vie. Je la regardais et répondis :

« Elle est mignonne. Elle a tes yeux. » Je marquais une brève pause et j’ajoutais ensuite : « Et ne t’inquiètes pas pour ça, je ne pense pas qu’elle s’en souviendra. »

Ce sera étonnant qu’elle s’en souvienne. A moins qu’elle soit hypermnésique mais vu la mère qu’elle avait ça m’étonnait. On parlait ensuite de son mariage. Je m’en souviens comme si c’était hier. Elle était tellement belle dans sa robe de mariée. J’avais encore les photos chez moi. Moi aussi je voulais un mariage comme celui-là. Un vrai mariage de princesse. Avec mon prince charmant. Je voulais une jolie robe. Un beau buffet. Mais pour ce faire, encore fallait-il que je trouve l’homme qui me ferait chavirer le cœur. Et ça, ce n’était pas gagné.

« Ouais, je sais même pas pourquoi je suis amie avec toi. T’es une amie en carton, vraiment. » Avec Louise, ça avait toujours été comme ça entre nous. J’adorais notre relation. Aucune prise de tête. « Si tu m’as manqué, j’aurais trop aimé que tu sois là pour vivre ça avec moi. Et t’inquiètes pour Vegas, c’est quand tu veux. Tu verras c’est complètement un autre monde. » Je bus une gorgée de ma boisson et répondit ensuite à sa question. « La Thaïlande c’est magique. Les paysages sont géniaux mais les soirées sont encore mieux. C’est aussi un autre monde. Je serais bien restée là-bas, moi. »

Je lui souris tandis qu’on partait sur la piste de danse. Elle avait toujours été dévergondée. C’est vrai. Sur ce point-là, on se ressemblait tellement. Toujours à faire la fête. Toujours dans l’excès. On était un peu un duo de choc en soirée. Je voulais qu’on redevienne ce duo de choc même si cette dernière était mariée. Ca ferait plus de testostérone pour moi.

« Avec plaisir. » Je montais sur le bar et tendit ma main à Louise pour qu’elle monte. « Ca te dit on fait un remake de coyote girl, on fait tourner la tête des garçons devant nous ? »

L’espace de quelques minutes, il n’y avait que nous deux. Je commençais à danser de façon sensuelle, tout en gardant le contact visuel avec un garçon que j’avais bien l’intention de rendre dingue d’ici la fin de la soirée.
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