∞ Arrivé(e) à Toronto : 18/10/2014 ∞ Messages : 675 ∞ Points : 144∞ Emploi/Etudes : Guide dans un musée
Sujet: Run for your life [Amélia] Jeu 17 Mar 2016 - 0:19
Run for your life
Aymeric & Amélia
Quoi de mieux pour décompresser que d'aller courir? Faire un petit jogging pour se dépenser, pour évacuer toute la pression de notre vie, il n'y avait rien de mieux. Enfin, c'était mon avis. C'était assez fréquent de croiser la route de joggeurs, d'échanger des sourires, des encouragements aussi. C'était limite une petite communauté, surtout quand vivait dans la même ville depuis son plus jeune âge. J'avais perdu la mémoire depuis plusieurs semaines et je me remettais doucement à faire du sport. C'est un de ces jours là, que ma route a croisé celle d'Amélia, une jolie femme qui elle aussi faisait du jogging. Épuisé et courbaturé de partout, je finissais mon parcours en petites foulées, Amélia avait malencontreusement oublié sa bouteille d'eau. Elle m'avait alors gentiment demandé de lui filer ce qu'il restait de mon eau, ce que j'acceptais. J'aurais aimé que l'on fasse la même chose pour moi, si un jour cela m'arrivait. Les rencontres pouvaient parfois se faire tout bêtement. J'avais accroché directement avec Amélia, au point de prendre l'habitude de se retrouver pour aller courir ensemble. C'était le cas aujourd'hui. Nous avions eu du mal à nous accorder avec nos emplois du temps, mais nous y étions arrivé au final.
J'enfilais un bas de jogging, un t-shirt, une veste, des baskets, et me voilà prêt à décoller. J'avalais rapidement un café, puis en petites foulées, j'allais rejoindre notre lieu de rendez-vous. 10 minutes plus tard, j'apercevais au loin le visage d'Amélia. Elle avait apparemment une légère avance sur moi. Tout sourire, je m'approchais d'elle, la saluant et déposant deux baisers sur ses joues. « Je ne t'ai pas trop fais attendre j'espère? » Je l'observais du coin de l’œil. « Rassure-moi, tu as bien pensé à prendre ta bouteille d'eau aujourd'hui? » Je ne pouvais pas m'empêcher de lui rappeler cet épisode. J'accompagnais ma phrase d'un petit rire, frôlant son épaule. « Allons-y. » Je reprenais tranquillement ma course, m'adaptant au rythme d'Amélia.