Talia Griffin ∞ Arrivé(e) à Toronto : 04/05/2014 ∞ Messages : 5888 ∞ Points : 733 ∞ Emploi/Etudes : A venir
| Sujet: Run little girl, run. Dim 27 Sep 2015 - 17:05 | |
| ANALIYA MARSHALL « Citation »
NOM: Marshall ▬ PRENOM(S): Analiya Isabella ▬ SURNOM(S): Ana ▬ AGE: 22 ans ▬ DATE DE NAISSANCE: 28 février 1993 ▬ LIEU DE NAISSANCE: New-York, Etats-Unis ▬ NATIONALITE: Américano-Canadienne ▬ CLASSE SOCIALE: Normale ▬ ORIENTATION SEXUELLE: Hétérosexuelle ▬ STATUT MATRIMONIAL: Célibataire ▬ METIER/ETUDES: Jeune écrivaine ▬ GROUPE: Candy Crush ▬ AVATAR: Nina Dobrev | ▬ Qualités: Gentille - Douce - Intelligente - Maligne - Drôle - Observatrice - Honnête - Fidèle - Simple - Passionnée - ...
▬ Défauts: Bornée - Bavarde - Méfiante - Rancunière - Fêtarde - Mystérieuse - Chiante - Rêveuse (parfois un peu trop, c'est donc moitié bon, moitié mauvais) - Bordélique - Tête en l'air - ...
▬ J'aime, je n'aime pas: (+) Le rouge - Le blanc - Le romantisme mais pas H24 - Le calme parfois - La mode - Les animaux - Les enfants - La nature - Les roses - Les lys - Les promenades en forêt - ...
(-) Le kaki - Les couleurs fluo - La maltraitance envers les animaux, les enfants, les femmes - Les mensonges - Les armes à feu - Ceux qui jugent - L'égoïsme - L'infidélité - ...
▬ Tics et manies: Elle met souvent ses cheveux en arrière - Elle les a généralement détachés - Elle n'arrive pas à se vernir correctement les ongles seule mais sait le faire aux autres - Elle ne sort jamais ou que très rarement sans être maquillée - ...
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PRENOM/PSEUDO: Muriel/Ruby* ▬ AGE: 22 ans ▬ SEXE: Féminin ▬ REGION/PAYS: Moselle/France ▬ J'AI CONNU LE FORUM GRÂCE A: C'est toujours le mien x) ▬ MON AVIS: Il déchire toujours ▬ QUELQUE CHOSE A AJOUTER: Je vous aime toujours mdr - Code:
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[b]NINA DOBREV[/b] x Analiya I. Marshall
Dernière édition par Analiya I. Marshall le Sam 3 Oct 2015 - 20:42, édité 5 fois |
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Talia Griffin ∞ Arrivé(e) à Toronto : 04/05/2014 ∞ Messages : 5888 ∞ Points : 733 ∞ Emploi/Etudes : A venir
| Sujet: Re: Run little girl, run. Dim 27 Sep 2015 - 17:05 | |
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Cette journée-là était loin d'être ordinaire. Elle était loin de ressembler aux autres. D'ailleurs, tout ces derniers jours étaient loin d'être banaux. J'étais là, à la fenêtre de ma chambre. Perdue. Mon regard était posé sur la rue. Cette rue qui m'avait vue grandir. Et qui allait me voir la quitter. Un soupire franchit le seuil de mes lèvres. Dans quoi m'étais-je embarquée ? La nuit n'allait plus tarder à tomber. Il n'avait pas fait très beau ce jour. Il avait même fait froid. Je me détournai de la fenêtre pour regarder ma chambre. Cette pièce si intime, si personnelle. Cette pièce qui m'avait vue évoluée. Je secouai doucement la tête. Je ne devais pas trop penser ou réfléchir pour plutôt faire mes bagages. Je m'approchai de la grande armoire et sortit une valise que je posai, ouverte, sur le lit. Je commençai ensuite à mettre mes vêtements dedans. J'allais partir sans savoir si un jour je reviendrais. Ils n'avaient pas cessé de me répéter que ce n'était que temporaire, que provisoire. Mais la vérité c'était que je ne les croyais pas. Je pressentais que je ne reviendrais pas à la maison avant longtemps. Même si un jour on me disait que c'était terminé, que je pouvais rentrer, je n'oserais peut-être pas. Par peur. Je terminai de remplir ma valise de vêtements et de chaussures. Je refermai mon bagage avant de laisser mes yeux parcourir ma chambre. Mon regard tomba sur une photo qui était sur ma table de chevet. Je souris doucement en allant m'asseoir sur le rebord du lit. Je pris le fameux cadre photo en main et je la regardai. J'étais en compagnie d'une autre fille et de deux autres gars. Mes meilleurs amis. Eux et moi, c'était une histoire datant de notre plus tendre enfance. Maxyne et moi nous étions connues à la crèche et nous nous étions de suite bien entendue. Depuis, on ne s'était plus quittées ! Danny & Ryan nous avaient rejoints par la suite, durant le collège. La première année. Nous avions si rapidement sympathisé et nous avions fait tellement de choses ensemble ! Sorties, shopping, sport. On avait tout partagé. Avec Maxyne, on parlait de shopping, de garçons, de tout et n'importe quoi. Quant aux garçons, ils nous faisaient rire et nous consolaient quand on allait mal. Il y avait une excellente alchimie entre notre petite bande. Tout était parfait. Je soupirai en mettant la photo dans une pochette extérieure de ma valise.
Qu'allais-je encore apporter avec moi ? Mon regard se posa sur une porte particulière. Je m'approchai et posai ma main sur la poignet pour finalement l'ouvrir, malgré une hésitation et le tremblement de mes doigts. J'y pénétrai et y découvris mon bureau. J'étais passionnée par la photographie. Au mur étaient accrochés des photos que j'avais prise. Je faisais des portraits, des natures, et j'en passe. Je ne pouvais pas emmener tout ça. On m'avait clairement fait comprendre que je ne devais prendre que le strict nécessaire... La voix d'un homme me sortit de mes pensées : « Tu es prête ? » Je soupirai doucement. Non, je n'étais pas prête. Sauf que je n'avais pas le choix si je voulais sauver ma peau. Je me détournai et voulu éteindre la lumière mais il m'arrêta avec sa main. « C'est toi qui as dessiné tout ça ? » J'haussai légèrement les épaules. « Quelle importance ? » J'éteignis la lumière et sortis de la pièce en passant à côté de lui. Je pris ma valise pendant qu'il refermait la porte. « Laisses, je vais la porter. » Je le regardai pour lui répondre : « J'ai pas besoin de votre aide. » Et je descendis avec ma valise. Dans le salon, mes parents se levèrent pour me regarder, visiblement anxieux. Je posai ma valise par terre. « Pas d'adieux déchirants s'il vous plaît. C'est assez dur comme ça... » Mais c'était sans compter sur les larmes de ma mère qui vint me prendre dans ses bras. Je posai mes mains dans son dos. « Ça va aller maman... » Elle me serra plus fortement dans ses bras avant de murmurer : « Je sais... Tu es entre de bonnes mains en plus... » Puis elle se détacha et ce fut au tour de mon père de me prendre contre lui. Je retenais mes larmes parce que j'avais déjà passé des nuits à pleurer tout ce qu'il m'avait été possible de pleurer. Ils me dirent ensuite qu'ils m'aimaient et que je devais faire attention. Je leur dis à mon tour que je les aimais.
L'homme attendait à l'entrée de la pièce, contre l'encadrement de la porte. « On doit y aller Hope... » Je soupirai doucement avant de reprendre ma valise, de dire au revoir, et de sortir pour tout aller mettre dans le coffre. Puis je montai dans la voiture côté passager. L'homme me rejoignit quelques instants plus tard, après avoir rappelé les règles à mes parents. Puis il monta en voiture et on alla à l'aéroport. Je gardai le silence durant tout ce temps. Une fois garés sur le parking de l'aéroport, il me tendit un passeport, des nouveaux papiers. « Ta nouvelle identité. Dorénavant, tu t'appelleras Analiya Marshall. » Je pris tout ça et sortis de la voiture sans répondre. Très vite, nous nous retrouvâmes dans l'avion. Direction une ville du Canada. Je crois. Je ne savais même pas très bien où on allait. Ils avaient peur que je ne le dise à quelqu'un, sans doute. Je regardai durant tout le temps du voyage par le hublot.
Vous devez vous demander comment j'en suis arrivé là. Ce n'est pas très joyeux. C'était quelques jours plus tôt. J'avais traînée dehors, avec des amis. Nous étions dans un bar à fêter de bonnes nouvelles puis j'étais rentrée à pieds. J'habitais à quelques rues du bar que nous avions choisis. Je devais me lever très tôt comparé aux autres. Je marchais donc seule en direction de chez moi quand j'entendis une violente dispute. Je m'approchai. C'était la voix d'un homme et celle d'une femme. J'entendis parler de drogue, de sexe, d'argent. Je ne compris pas tout. Je me cachai derrière une grosse boite en bois et j'observai. Des gestes et des mots violents. Puis l'homme sortit une arme. Un bruit sourd. Il venait de tirer et je vis la femme s'écrouler au sol. Je mis mes mains sur ma bouche pour ne pas crier, mes yeux effarés ne cessant pas de regarder le corps de cette pauvre femme. J'entendis l'homme dire que c'était le message qui s'adressait aux prostituées qui comme elle essaieraient de doubler la mafia. Il quitta la ruelle et je m'empressai de courir au commissariat pour tout raconter. J'étais loin d'imaginer que je serais mise sous protection. Je ne savais pas qu'on m'avait aperçue et je ne savais pas que j'allais devoir faire tout ça. C'était quand même dingue non? Je faisais mon travail d'honnête citoyenne et c'était moi qu'on privait de ma vie alors que les mafieux étaient encore libres...
L'avion se posa plusieurs heures plus tard au sol. Nous étions arrivés. Plus de contact avec mes amis, ma famille. Et ce, jusqu'à ce qu'ils puissent arrêter les mafieux et qu'ait lieu le procès... Bienvenue dans ta nouvelle vie Analiya Marshall... Un soupire s'échappa de ma bouche puis l'agent du FBI me conduisit jusqu'à notre nouveau chez nous. Il m'expliqua qu'on allait se faire passer pour un couple tout juste fiancé, histoire que personne ne trouve cela étrange de nous voir souvent ensemble. On doit se montrer très proche, comme un couple. Quelle galère. Hors de question que je respecte sagement un emploi du temps. Déjà que j'ai dû tout quitter, ce n'est pas pour me sentir prisonnière de cet appartement, de cet agent du FBI et de cette ville...
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