Caractère :

▬ Qualités: joviale, pleine de vie, énergique, ambitieuse, intelligente, brillante, curieuse, a soif de connaissances, à l'écoute, empathique, sérieuse dans le travail, organisée, tenace, souriante, drôle, insouciante.

▬ Défauts: indiscrète, curieuse, obstinée, jalouse, rêveuse, fragile, nostalgique, têtue, bourreau de travail.

Tics et manies :

Je me mords la lèvre inférieure quand je suis gênée ; je trifouille mes cheveux quand je suis dans mes pensées ; je tire la langue quand je suis concentrée ; en rentrant du boulot je me met automatiquement en sous-vêtements ; je grince des dents quand je ne suis pas contente ; je parle trop quand je veux m'excuser ; je rougis dès qu'on me complimente ; je souris tout le temps même quand je suis triste ; je parle dans mon sommeil ; je suis un poil bordélique, mais juste un poil hein : contrairement dans le travail où je suis très organisée.

J'aime / Je n'aime pas :

Je suis passionnée de médecine ; je déteste les hypocrites ; j'aime faire du sport ; je déteste les menteurs ; j'aime écouter de la musique dès le réveil ; je déteste être en retard ; j'aime les gens simple sans artifices ; je déteste le superficiel ; j'adore regarder les étoiles et la lune ; je déteste les insectes ; j'aime la pluie et son bruit qui me détend ; je déteste les jours de sécheresse ; j'aime mon métier ; je déteste mon patron ; j'aime mon patron ; je le déteste ; non je l'aime ; et je déteste les filles qui tournent autour de lui ; j'aime mes parents ; je n'aime pas qu'on me colle ; j'adore les câlins ; je déteste qu'on me bave dessus ; j'adore les bonbons même si ça fait grossir ; je déteste la routine ; j'aime les sensations fortes ; je n'aime pas les zoos ; j'adore les animaux ; je déteste les patients grognons ; j'aime tous les patients.

Histoire :

Je suis née au Québec : ma mère, Christina, est cuisinière ; mon père lui est agent de sécurité dans une grande surface. En l’occurrence, pas de flots d’argents, ni même de célébrité : ce sont deux personnes respectables, avec des boulots respectables ; mais ils sont avant tout des parents en or, et je ne pourrais jamais leur reprocher quoi que ce soit. Je vais vous raconter l’histoire de ce surnom débile « haricot », mais que j’ai fini par prendre avec le sourire : lors de la première échographie de ma mère, mon père a trouvé que je ressemblais à un haricot. Et TADAM. Voilà d’où vient ce surnom : je ne vous raconte pas, devant l’école, quand j’étais petite et que mon père criait « HARICOT » de peur que je ne le voie pas. (Il a toujours eu tendance à croire que j’étais aveugle : mais il oublie que le myope c’est lui) Enfin bref, quand je suis apparue, j’ai apparait-il illuminer la vie de mes deux géniteurs. (Ca, il me le rappelle entre deux cris parce que j’ai tendance à légèrement les défier : ça les rend fous)

Je ne pourrais jamais leur reprocher un certain manque d’amour : ils en débordent, et parfois même, ça sent la guimauve. Mais bon, apparemment, « on n’en a jamais assez d’amour ». (Rappelez-moi de ne jamais appeler mon enfant Haricot) Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais eu de problème : pas de crises d’adolescence, pas de crises de colère ou ce genre de chose ; assez poser, les seuls fois où je me suis vraiment disputer avec mes parents –et encore, disputer est ici un bien grand mot- c’était quand ils m’exposaient leur trop plein d’amour. En même temps, étant fille unique, je ne pouvais pas espérer autre chose : mais je dois bien avouer que leur amour a fini par m’étouffer. Ce fut donc avec leurs généreuses économies et mon courage que j’ai décidé de partir de ma ville natale pour explorer d’autres horizons : non, en fait c’était juste pour faire des études, mais je trouvais ça vachement cool à dire comme ça. Enfin bref …

J’ai donc déménagé ici, à Toronto, dans le cadre de mes études : j’ai décidé de me lancer dans la médecine, et pour être plus précise dans le domaine de la cardiologie. Mais bien sûre, mon installation ici a valu quelques conditions : je devais avoir des résultats conséquents, et leur donner des nouvelles, histoire qu’ils voient que je suis en vie. On peut dire que pour l’instant, je remplie les deux conditions : pour l’instant. J’étais ici depuis deux ans, je suis montée petit à petit, jusqu’à devenir interne dans la catégorie que je voulais : et alors, voilà qu’il y a un petit nouveau. (Bon, d’accord, un sexy nouveau, et qui plus est, est mon patron … Mais bon. Ce n’est que des détails) Et bien sûr, le jour de son arrivée, il a fallu que j’arrive en retard tout ça parce que Katarina voulait boire un café … Histoire de bien se faire remarquer vous voyez le genre ?

Alors quand on a débarqué dans la chambre du patient, essoufflée et en courant, je vous laisse imaginer le blanc qu’on a mis : s’excusant, j’ai posé mes yeux dans ceux du nouveau médecin en cardiologie –un certain Docteur Schneider-. Et peut-être que finalement, je n’aurais pas dû : car ça a déclenché une haine impossible à supporter. Effectivement, quand il m’a interrogé, que j’ai bien répondu, et qu’il est parti avec le groupe, il m’a carrément exclu, me foutant à la porte. Autant vous dire que je l’ai un peu mal pris. Mais bon, je me suis dit que j’avais dû mal le regarder, que ça irait mieux les jours d’après, qu’il avait eu une mauvaise impression … Mais plus les jours passaient, et plus ça devenait insupportable : je dois bien l’avouer qu’il avait l’attitude d’un vrai connard, et ne s’en prenant qu’à moi, je ne pouvais que me la fermer et dire amen, sous menace d’être virer, et adieu belles études… Une semaine, et puis un mois ont passés, et pire les jours devenaient ; et aujourd’hui, j’en suis réduite à pleurer dans les vestiaires tellement la pression est insupportable. Il faut dire qu’il ne me laisse aucune chance, un peu comme s’il n’aimait pas ma tête.

Aujourd’hui, je suis soit réduite à me balader de service en service –en évitant soigneusement celui du Docteur Schneider-, soit à passer la totalité de mes journées à des corvées ingrates, ou pire : à ne rien faire. Autant dire que j’avais espéré autre chose. Ce qui est sûr, c’est que plus le temps passe, et plus les coups sont durs à encaisser : et moi qui n’est pas du genre à faire ma grande gueule, je pense que je ne vais pas tarder à craquer. Mais après, reste à savoir : partirais-je, ou gueulerais-je un bon coup, au risque de me faire virer ? A choisir, la mutation me semble le meilleur choix. Mais une question subsiste dans mon esprit : que lui avais-je fais pour qu’il me déteste à ce point ? Est-il phobique du retard ou … Non, impossible : Katarina l’avait été aussi, et il n’avait rien fait à son égard. Non, ma tête ne lui revenait sûrement pas..

Saül-Morgan A. Schneider × Je t'aime, mais je te déteste encore plus.