NOM: Davis ▬ PRENOM(S): Clélia ▬ SURNOM(S): C., Lia, allumeuse, et j'en passe. Mais les plus courants restent C. ou Lia. ▬ AGE: 17 ans ▬ DATE DE NAISSANCE: 4 janvier 1998 ▬ LIEU DE NAISSANCE: Toronto ▬ NATIONALITE: Canadienne ▬ CLASSE SOCIALE: Normale ▬ ORIENTATION SEXUELLE: Bisexuelle avec une préférence pour les hommes ▬ STATUT MATRIMONIAL: Célibataire ▬ METIER/ETUDES: Lycéenne ▬ GROUPE: Angry Birds ▬ AVATAR: Barbara Palvin

▬ Qualités: Gentille + Sensuelle + Intelligente + Maniaque + Ne juge pas les gens sans les connaître + Simple + ... ▬ Défauts: Distante + Bizarre + Pas très bavarde + Bornée + Un peu rock + Mystérieuse + ... ▬ J'aime, je n'aime pas: (+) Le rouge - Les cigarettes - Les animaux - La solitude - Le calme - Le sexe - Les nouvelles expériences - Que les choses soient à leur place - Compter jusqu'à quatre - Les chiffres pairs - Les fêtes - L'alcool - ... (-) Le mensonge - Les moqueries - Ceux qui critiquent et jugent sans connaître - Les petits pois - Les moustiques - Les mouches - Les serpents et les araignées - Me prendre un vent - Qu'on me dise que je suis pas sexy - Qu'on m'insulte - Qu'on me regarde de haut parce que je suis pas comme tout le monde - ... ▬ Tics et manies: Je suis blindée de toc (Troubles obsessionnels du comportement). Vous voulez vraiment la liste? Très bien... • Je compte jusqu'à quatre au lieu de compter jusqu'à trois comme tout le monde • Je déplace les objets que je mets par deux minimum pour pas que l'un se sente seul • Quand Je compte des objets par exemple, ça doit être un nombre pair J'ai un tas d'autres toc que je ne mentionnerais pas, ça vous permettra de découvrir qui je suis.

PRENOM/PSEUDO: Muriel/Ruby* ▬ AGE: 21 ans ▬ SEXE: Féminin ▬ REGION/PAYS: Lorraine ▬ J'AI CONNU LE FORUM GRÂCE A: A moi-même? ▬ MON AVIS: Parfait ▬ QUELQUE CHOSE A AJOUTER: Je vous love

Mon téléphone, qui me servait de réveil, sonna une première fois. Il était sept heures trente. Je l'éteignis. Je me tournai dans mon lit en posant mon téléphone juste à côté de moi. Je savais qu'il restait encore très exactement une demi-heure avant qu'il ne sonne à nouveau. C'était mon rituel. L'un de mes rituels. Qu'importait l'heure à laquelle je devais me lever, mon téléphone devait sonner deux fois : une fois à l'heure prévue pour que je me lève et une fois une demi-heure avant. Comme si j'avais peur de louper mon réveil et donc de ne pas me lever. Je fermai les yeux à nouveau, étant très bien installée sous mes draps. Trente minutes plus tard, la même sonnerie retentit que précédemment. Un soupire s'échappa de ma bouche. Je me mis totalement sous la couette, allongée sur le dos, et j'allai rapidement consulter mes mails. Je le faisais toujours, ça me permettait de me réveiller doucement. Dix minutes plus tard, je posai un pied en dehors de mon lit. J'enfilai un gilet et je descendis jusqu'à la cuisine. « Salut... » Oui, c'était ma manière de saluer mes parents qui étaient déjà en train de prendre leur petit-déjeuner. J'allai rapidement me laver les mains et je m'installai à la table avec eux pour me servir un bol de lait et j'y mis des céréales. « Alors... Comment vas-tu ce matin Lia ? », me demanda mon père. Je lui lançai un regard puis haussai les épaules. Tout bêtement. Comment pensait-il que j'allais ? Comme tous les jours, bien sûr. J'allais bien. « Tu as pris tes plantes hier soir ? » Tout ça, c'était leur rituel. Me poser les mêmes questions, tous les jours, tout le temps. « Tu les as déjà préparé pour aujourd'hui ? » Un soupire s'échappa de ma bouche. Encore. « Oui, j'ai déjà tout dans mon sac. Je vais bien. » Mon regard se posa vers un objet sur un meuble de la cuisine qui était trop à l'écart des autres. Je me levai et m'empressai de le rapprocher d'un autre. Si je ne l'avais pas fait, je me serais sentie mal durant toute la journée. Je retournai m'asseoir sous le regard de mes parents. Ils avaient encore du mal avec ça. Je ne leur en voulais pas. Je crois. Je mangeai mon bol de céréales dans le silence tandis que mes parents discutaient entre eux. Je passais pas mal à la trappe à part concernant mes plantes. Je me levai et débarrassai la table pour tout mettre dans l'évier et pour ranger le paquet de céréales dans le placard, en haut, bien contre la paroi de droite. Réflexe.

Je montai pour prendre des vêtements et j'allai dans la salle de bain pour prendre ma douche. Je laissai longuement l'eau couler sur mon corps. C'était tellement plaisant. Ça me détendait. Je me séchai ensuite puis m'habillai. J'enfilai un jean et un t-shirt avant de me coiffer et de me maquiller. Je me regardai un instant dans le miroir. « Dépêches-toi Lia, tu vas être en retard ! », cria ma mère d'en bas des escaliers. Je lâchai un énième soupire. Quelle importance si j'arrivais en retard ? Je mis mes chaussures et pris mon sac à dos avant de descendre. Je leur lançai un rapide : « A c'soir ! », avant de quitter la maison. J'allai à l'école à pieds. J'aimais bien marcher donc ça ne me dérangeait pas. J'arrivais à l'école. J'étais en retard de quelques minutes. Encore. Ce n'était pas la première fois et ce n'était sûrement pas la dernière. Devant la porte de ma salle de classe, j'hésitai quelques secondes puis je comptai : « Un... Deux... Trois... Quatre... » Puis j'ouvris la porte et m'excusai auprès de mon professeur avant d'aller rejoindre ma place. Je comptais toujours jusqu'à quatre. Les autres comptaient jusqu'à trois. Moi, je comptais jusqu'à quatre. Ma journée de cours passa. Elle n'avait rien d'exceptionnel, bien au contraire.

Après les cours, vers seize heures, je sortis du lycée en fumant une cigarette. Je me baladai un peu avant de rentrer chez moi. « Comment était ta journée ? », m'interrogea mon père. « J'ai pas eu de crises si c'est ta question. » Je montai dans ma chambre et traînait sur internet. Au dîner, mon père augmenta le son de la télé le temps du repas. Mais il avait mit le volume sur neuf. Je ne supportais pas. Je pris la télécommande et mis le volume sur dix. Mon père soupira doucement en me regardant. « Tu peux pas t'en empêcher ? » Je levai mes yeux vers lui et haussai les épaules. « Tu devrais savoir que non maintenant. » « Tu ne fais pas forcément d'efforts non plus, pour te contrôler. » « Lâches moi. » « Ne me parles pas comme ça Lia. » « Mais c'est bon, c'est que le volume de la télé ! C'est pas un drame. » « C'est agaçant que tu remettes les choses en place, mets toi à notre place. » Je lâchai un énième soupire. « T'as jamais pu accepté mes toc de toute façon, pourquoi ça changerait maintenant ?! » Je lâchai ma fourchette qui fit du bruit en tombant contre l'assiette et je me levai. « Lia, reviens t'asseoir... », dit calmement ma mère. Je ne répondis pas et retournai dans ma chambre. J'enfilai une petite robe tout en entendant mes parents se disputer un peu. Je passai par la fenêtre de ma chambre pour sortir et je partis. C'était pas la première fois que je faisais le mur.

Je fumai une cigarette. J'étais en mini-robe, en talons, une cigarette en main. J'avais entendu qu'il y aurait une fête. Autant m'y rendre vu qu'à la maison, j'étais trop bizarre. Mes journées étaient saupoudrées de mes toc. Je m'y étais habituée. Je vivais avec. On me trouvait bizarre ? Tant pis. Je m'en fichais. J'étais comme j'étais et je ne changerais jamais. J'arrivai à la fête. L'ambiance battait son plein. Je souris doucement en écrasant ma cigarette puis j'entrai dans la maison. C'était une fête privée mais je savais comment entrer. Le jeune étudiant qui avait organisé la soirée était un gosse de riche qui se prenait pour un petit dur et qui avait toutes les filles à ses pieds. Je trouvais rapidement à boire. Je n'avais que dix-sept ans mais je ne débutais pas. Je sortais dans ce type de soirées depuis déjà deux ans. J'avais commencé à quinze ans, comme la cigarette. Je bus une gorgée et arrivai près de la piste de danse. J'observai un moment autour de moi. Je terminai mon verre avant d'aller me trémousser. Rapidement, je fus rejointe par un garçon. Je compris vite que c'était l'étudiant qui avait organisé cette fête. « Je ne te connais pas. Qui es-tu jolie brune ? » Je bougeais contre lui. Au lieu de répondre à sa question, je demandai simplement : « Tu me fais visiter ? » Il sourit en coin avant de prendre ma main pour me faire visiter. On se retrouva très vite dans une chambre à nous embrasser. Il referma derrière lui. Mon âge ? Il s'en fichait. J'étais une gamine mais il se disait que si j'étais là, je devais avoir plus de dix-huit ans. Ce qui était faux. Il ferma la porte à clés et on se retrouva à coucher ensemble dans ce grand lit. J'avais beau être jeune, il ne se plaignit pas de mes compétences. Après notre petite partie de jambes en l'air, je me rhabillai. « Tu ne m'as même pas donné ton prénom... » Je souris en remettant ma robe et haussai les épaules. « Quel intérêt ? » Je remis mes chaussures et alla à son bureau pour mettre un objet à sa place. Il fronça les sourcils en me voyant faire. « T'es bizarre comme fille. » J'haussai mes épaules. « Peut-être. » « J'aime ça. » Il sourit en  me regardant, couvert d'un drap blanc uniquement. Je souris à mon tour et je quittai la chambre en remettant mes cheveux à leur place. Je m'allumai une nouvelle clope en retournant chez moi. J'empruntai à nouveau ma fenêtre puis je me mis en pyjama avant de me coucher et de dormir.