NOM: Marshall ▬ PRENOM(S): Katerina Lena ▬ SURNOM(S): Trina, Kat, Kate, .. ▬ AGE: 25 ans ▬ DATE DE NAISSANCE: 03/02/1989 ▬ LIEU DE NAISSANCE: Sofia, Bulgarie ▬ NATIONALITE: Bulgaro-canadienne ▬ CLASSE SOCIALE: moyenne ▬ ORIENTATION SEXUELLE: Hétérosexuelle ▬ STATUT MATRIMONIAL: En couple ▬ METIER/ETUDES: vétérinaire ▬ GROUPE: Candy Crush ▬ AVATAR: Marie Avgeropoulos

▬ Qualités: Gentille - Franche - Attentionnée - Simple - Drôle - Pétillante - Joyeuse  - Intelligente - Intégrée - Populaire - Calme - Insistante - Curieuse - Bavarde - Quand elle veut savoir un truc elle lâchera pas l'affaire et reviendra sans cesse à la charge - généreuse. ▬ Défauts: Curieuse - Têtue - Bordélique - Calculatrice - Impulsive - Se laisse vite emporter par ses émotions. ▬ J'aime, je n'aime pas: + les promenades dans la nature, la vitesse, les gens en général, les animaux, voyager, les hamburger, le sport, le jus pomme cerise, la musique, la danse, rire et s'amuser, les boîtes de nuit, quand il fait chaud, l'odeur de l'huile de bronzage, les jolies voitures. - les personnes égoïstes, la violence mentale ou physique, être prise pour ce qu'elle n'est pas, les secrets, le froid, l'eau gazeuse, les personnes qui critiquent tout sans arrêt, être triste ▬ Tics et manies: Fait des blagues douteuses -  Se touche souvent les cheveux - Acheter beaucoup de maquillage et de vêtements - chouchouter sa voiture - donne son sang au moins une fois par an - Hausse un sourcil quand elle ment

PRENOM/PSEUDO: Lana ▬ AGE: 20 ▬ SEXE: F ▬ REGION/PAYS: BE ▬ J'AI CONNU LE FORUM GRÂCE A:    ▬ MON AVIS:    ▬ QUELQUE CHOSE A AJOUTER: Love

Chapitre I – Le départ
Née à Sofia en Bulgarie, je n’ai jamais connu mes parents, ma famille, mes origines. En vérité ça a toujours été un mystère pour moi les familles « normales ». Quand je n’étais qu’une enfant c’était difficile à comprendre, difficile à accepter qu’on puisse m’abandonner. Aussi jeune, on a l’impression que c’est de notre faute et qu’on a surement fait quelque chose de mal pour être privé d’une chose aussi naturel que l’amour parental. Les orphelinats bulgares sont très différents de ce que l’ont peu trouvé en Amérique ou en Europe. Il n’y a pas ce luxe autour des enfants sans amour, il y a très peu de moyen et beaucoup de problèmes et ça même une enfant de dix ans le remarque aisément. Les nuits là-bas sont froides surtout en hiver mais ce n’est pas le pire, dans mes souvenirs il y a une grande porte, c’est la grande entrée et au bout du couloir un escalier qui mène aux chambres. Ces chambres ne ressemblent pas à celles d’enfants, il n’y a ni gaieté ni amour. Beaucoup d’enfants sont abandonnés ici, à la charge de l’Etat, un Etat pauvre qui ne sait plus quoi faire de ces enfants. Au bout du chemin, au mieux un manque de confiance en soi indéniable au pire un handicap pour la vie. Ce sont les lourdes conséquences d’un manque cruel d’affection pour les nouveaux nés. J’ai eu de la chance, plus que d’autres en tout cas et alors que je pensais que ma place ici serait éternelle, une lumière est entrée dans ma vie.

Chapitre II – L'arrivée
J’avais dix ans quand pour la première fois j’ai rencontré mes parents, oui, ceux que j’appelle aujourd’hui maman et papa. Elle parlait ma langue, lui n’y comprenait rien mais dans ses gestes et dans son regard j’ai ressenti quelque chose de nouveau, une sensation tellement forte que j’en fus secouée. Ils pleuraient, ils pleuraient de joie parce qu’ils me voyaient pour la première fois alors j’ai pleuré aussi. C’est de loin la plus belle expérience que j’ai connu, se sentir aimer. J’étais aimé par des gens qui ne m’avaient jamais vu et aussi vite je les ai aimés à mon tour.
Ils m’ont ramenés chez eux où j’ai fait la connaissance d’une autre petite fille, plus jeune que moi. Ma première pensée fût de savoir si elle allait me voler l’amour que je venais a peine de recevoir mais il n’avait fallu que d’une soirée pour que je comprenne que l’amour ne se divisait pas par le nombre d’une personne présente dans une famille, il est présent partout et est identique pour chacun. C’était beaucoup de changement, d’une vie seule et solitaire j’avais une vraie famille, des parents et une sœur. Le premier jour, j’avais été incapable d’ouvrir la bouche paralysée par la timidité mais avoir une autre enfant m’a permis de m’extérioriser plus facilement. Il avait suffi d’un jeu pour installer une confiance et une grande affection. Dès lors, j’ai considéré cette famille comme celle  qui aurait dû être biologique. C’est une différence invisible, jamais évoquée ou peu évoquée. J’étais parfaitement à ma place.

Chapitre III – On redémarre

A l'adolescence, j'ai eu mes premières interrogation sur mes origines et mon identité réelle. Rien dans ma vie n'était plus certain que j'étais la fille des Marshall, j'étais leur petite fille depuis mes dix ans et je n'aurai pu espérer et tout aurait été plus simple si le secret avait été gardé. " C'est vrai que tu as été adoptée Katerina ? " sur le moment je n'avais compris comment il avait pu savoir, j'en étais resté bouche bée et sur un moment de faiblesse, il en avait profité, riant aux éclats. " T'es parents ils ont pas voulu de toi ! Un peu comme une maladie qu'on veut pas attraper ! " Ils avaient tous ris, qu'est-ce qu'il y avait de drôle à blesser ? Je n'avais que 14 ans et pour une première année de vie à Toronto où nous avions suivi mon père, ce n'était pas ce que j'avais espéré du début de l'année scolaire. Après m'être enfuie pour rentrer chez moi pour pleurer, j'ai compris que si ma différence était invisible, elle n'était pas inexistante. " Katerina, je peux entrer ? " Ma mère se tenait derrière la porte, je me demandais si elle m'avait entendu pleurer et en entrant elle m'avait simplement répondu qu'une mère savait, une mère sentait quand son enfant était triste. " J'aimerai tellement être vraiment votre fille à toi et papa. Partagé votre sang.." Dans ses bras, elle avait encore fait preuve d'une grande sagesse et d'un amour infini " Tu es notre fille, les liens du sang ne sont rien a côté des liens du cœurs " J'avais retrouvé le sourire. Cette différence était peut-être une force, quelque chose de plus a exploiter, j'avais une histoire extraordinaire et tout ce dont je pouvais rêver dans cette vie qui était la mienne et qui l'est toujours alors pourquoi se laisser abattre par des remarques idiotes. Il n'en avait pas fallu plus que ça pour retrouver mes origines, mes sources elles sont ici avec cette famille, ma famille.

Chapitre IV – On y est
Aujourd'hui, j'ai 25 ans, j'ai la vie dont j'ai toujours rêvé. J'adore mes parents, mon travail, je suis très proche de ma petite sœur et j'ai même rencontré un charmant jeune homme. Tout est parfait, tout l'était jusqu'à la réception d'un e-mail, un e-mail qui a foutu un sacré bordel dans tout ce que j'avais réussi à construire jusque là. "Chère Katerina,
vous ne vous attendiez probablement pas à ce genre d'e-mail mais je vous ai retrouvé grâce aux réseaux sociaux et je me suis permis de vous envoyer un courriel en espérant que vous comprendrez ma démarche. Il y a vingt ans, je travaillais dans un orphelinat en Bulgarie, vous n'étiez qu'un bébé à l'époque vous ne vous rappelez sans doute pas de moi mais j'ai une lourde responsabilité qui changera peut-être votre avenir. Il y a un mois, alors que j'ai été nommée directrice, une dame est venue à ma rencontre pour me parler d'un enfant abandonné, une fille qui porte vous nom. Je suis en contact avec cette personne depuis quelques semaines déjà et de sa part, je me permets de vous envoyez ce message pour que vous sachiez que votre famille biologique tiens à reprendre contact avec vous. En l'attente d'une réponse favorable de votre part.
Madame Stoyanov "
Je n'en ai parlé à personne pour l'instant, il s'agit sans doute d'une chose importante mais pour être honnête ce n'est pas ma priorité. Cette famille inconnue a peut-être besoin de moi mais je sais que mes vraies responsabilités sont auprès de ma vraie famille, celle que j'ai ici et surtout auprès de ma soeur qui depuis quelques temps n'est plus la même. Peut-être qu'elle croit pouvoir me cacher des choses mais je la connais mieux que personne et je suis déterminée à connaître la vérité.