NOM: Elwood ▬ PRENOM(S): Louve Maxine ▬ SURNOM(S): Lou ▬ AGE: 21 ans ▬ DATE DE NAISSANCE: 14 février 1993 ▬ LIEU DE NAISSANCE: Toronto ▬ NATIONALITE: franco-canadienne ▬ CLASSE SOCIALE: riche ▬ ORIENTATION SEXUELLE: hétérosexuelle ▬ STATUT MATRIMONIAL: volage ▬ METIER/ETUDES: photographe de mode ▬ GROUPE: Monopoly ▬ AVATAR: Phoebe Tonkin

▬ Qualités: intelligente – fêtarde – joueuse – souriante – talentueuse – sociable – réfléchie ▬ Défauts: orgueilleuse – arrogante – méfiante – fait peu confiance aux autres – snob – mélancholique – manipulatrice - volage ▬ J'aime: la photographie – le champagne – faire la fête – les Maple Leaf – la mode – les chats – mon cell – ma mère – mon travail – les beaux corps, surtout masculin – les Reese Peanut butter cup – la cuisine asiatique ▬ Je n'aime pas: les chiens – le poisson – le soccer – la pluie – les intellos - le chocolat ▬ Tics et manies: boit un café dès le réveil – joue avec ses cheveux quand elle est nerveuse – prend en photo tout ce qui lui plait – ne rate aucun match de hockey des Maple Leaf – veut faire des photos de nu de toute personne qu'elle trouve belle

PRENOM/PSEUDO: Fantine/Pretty Young Thing ▬ AGE: 22 ▬ SEXE: femme ▬ REGION/PAYS: France ▬ J'AI CONNU LE FORUM GRÂCE A: un harceleur ▬ MON AVIS: j'aime beaucoup, ya pas assez de city qui se passe au Canada ▬ QUELQUE CHOSE A AJOUTER:   

Le réveil avait été dur, très dur. Louve avait une fois de plus passé la soirée à faire la fête. Une de ses soirées où les jeunes entrent dans la débauche sans même qu’on ait besoin de les pousser, le genre de soirée où l’alcool et la musique ont une place maîtresse. La jeune femme  n’avait regagné sa chambre que ausvers trois ou quatre heure du matin. L’alcool s’ajoutant au manque de sommeil, se lever à 10h était aussi dur que si on lui avait demandé d’être réveillée pour 6h du matin. Bon gré mal gré, elle s’extirpa tout de même de ses draps et se leva. Louve passa une main dans ses cheveux, fit la moue quand elle vit son reflet dans le miroir et se traîna sous la douche. C’était le mieux qu’elle puisse faire. La veille, elle s’était écroulée dans son lit, sans prendre la peine de se démaquiller ou d’enfiler quelque chose pour dormir. Pour une fois, personne n’avait partagé son lit. Aucun n’avait attiré l’attention de la belle et elle préférait être seule que mal accompagnée. De plus, Louve avait une séance photo cet après-midi, alors il était hors de question d’arriver avec une gueule de bois monstre ou être en retard. S’il y a bien un domaine dans lequel Louve était professionnelle et perfectionniste, c’était bien son métier. Elle voulait qu’on la prenne au sérieux et elle avait fait ses preuves jusqu’ici. Louve adorait son métier. Une fois sortie de la douche, se préparer fut un peu plus long pour la jeune demoiselle. Elle ne savait pas exactement quel type de vêtements porter. La belle devait déjeuner avec son père, pour une fois qu’il avait réussi à trouver un peu de temps à lui consacrer… Finalement, elle se décida pour quelque chose de simple. Une touche maquillage s’imposait et après avoir enfilé un slim levi’s, ses talons Louboutin et un pull oversize en cachemire, elle était fin prête. Claquant la porte derrière elle, Louve fila à son rendez-vous.

Exaspérée, la jeune femme soupira. Elle regarda sa montre pour la énième fois, puis son portable pour voir si elle n’avait pas de messages. Louve tapotait nerveusement ses doigts sur la table. Elle était assise, les jambes croisées, sur la terrasse d’un restaurant trois étoiles, de grandes lunettes de soleil sur le nez. Même s’il n’y avait pas vraiment de soleil, ça pouvait cacher ses cernes qui devraient disparaître d’ici une heure ou deux. Cela faisait plus d’une demi-heure que la jeune photographe attendait son père à ce restaurant. Elle s’était déjà fait servir un verre de vin pour patienter. Un homme qui avait environ la trentaine et l’air d’un homme d’affaire, n’arrêtait pas de la regarder depuis tout à l’heure. Mais Louve était loin d’être intéressée par lui, alors elle l’ignorait royalement, gardant la tête haute et fière, ce qui lui donnait un air arrogant qui lui allait comme un gant. Finalement, la jeune femme se décida à appeler son père. « Je ne suis pas disponible pour le moment, laissez un message, je vous recontacterai dès que possible. BIP. » « Papa, c’est Louve. Cela fait plus d’une demi-heure que je t’attends, où es-tu ? ». La jeune fille raccrocha et soupira de nouveau. C’était toujours comme cela avec son paternel. Toujours trop occupé par ses affaires pour faire ne serait-ce qu’un coucou à sa fille. Un résumé de leur belle relation père/fille. Louve perdait patience et elle allait devoir partir dans quelques heures pour la séance photo. Hors question d’être en retard. Au moment où elle perdait espoir, son père passa un coup de fil. « Désolée chérie, j’ai une réunion imprévue, je ne vais pas pouvoir me libérer aujourd’hui. Mais je me rattraperai ». Louve était loin d’être étonnée qu’il annule au dernier moment. Oui, il se rattraperait,  c’est ce qu’il lui promettait à chaque fois et à chaque fois il ne respectait pas sa promesse. Louve commanda son déjeuner au restaurant, déjeunant seule une fois de plus, et partit aux locaux du magazine.

Le père de Louve était le PDG d’une grosse entreprise de presse, milliardaire, et il possédait énormément de journaux et magazine, notamment un magazine de pointe sur la mode, nommé DESIR. Le nom était en français en souvenir de la mère de Louve qui était française. L’une des passions de la jeune femme, c’était la photo et depuis son retour à Toronto, elle avait un poste de photographe au sein du magazine. Elle était même l’auteure de pratiquement toutes les photos. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ce métier : durant ses divers voyages, notamment New-York, Londres et finalement Paris, la ville natale de sa mère, Louve avait été engagée comme photographe quelque fois. Evidemment, rien d’aussi prestigieux que son travail à DESIR. La jeune femme arriva même en avance au magazine.  Elle put préparer son matériel et voir les personnes qui allaient l’assister. Les mannequins étaient en train de se faire maquiller. Louve en profita pour les observer. Cela lui donnait quelques idées sur les photos et pauses qu’elle comptait leur faire adopter. Dans ces moments-là, Louve se montrait sérieuse et professionnelle. Bien  qu’elle ait obtenu ce travail grâce à son père, elle avait montré ce dont elle était capable. Après tout, si ses photos étaient mauvaises, le magazine ne se vendrait pas. Louve passa un après-midi comme elle les aime. Si en plus les mannequins avaient posé nu, cela aurait été paradisiaque, mais il ne fallait pas trop en demander non plus. La belle était plutôt contente du résultat. C'était une manière aussi de faire taire toutes les personnes qui la prennent pour une fille à papa sans talent. D’ailleurs, la moindre personne à lui faire un commentaire sur ce sujet pendant son travail, s’en tirait avec une remarque mesquine et cinglante au mieux, ou se faisait renvoyer au pire. Louve était assez arrogante, et elle n’aimait pas qu’on essaie de dénigrer son travail. Evidemment, Louve ne montre pas ses sentiments et ses émotions, donc elle reste impassible mais n’en reste pas moins déterminée et s’il le faut, manipulatrice.

Le travail effectué, Louve rentra chez elle, faisant d’abord un petit tour aux magasins. L’un des avantages d'avoir un papa milliardaire, c’est qu’on peut faire du shopping sans compter et la jeune femme était assez dépensière. Son père peu présent avait trouvé cette manière pour compenser en quelque sorte. Dans le quartier chic de Toronto, Louve pouvait trouver tous ses magasins de luxe préférés. Bien sûr, ce n’était pas Paris, la capitale de la mode, mais elle trouvait largement ce qu’elle désirait. La demoiselle flâna encore un peu dans les rues de la ville canadienne avant de décider de rentrer chez elle. Elle avait la chance de vivre dans un grand loft au nord de Toronto, seule. C’est le pied non ? Sauf que justement elle est seule et se sent seule dans cet immense appartement. Mais ça, elle ne se l’avouera jamais à elle-même et encore moins à quelqu’un d’autre. C’est pour cela qu’elle prenait le temps pour rentrer chez elle. Une fois rentrée, Louve posa ses affaires et alluma la télé, pour avoir un bruit de fond et que la bâtisse paraisse moins vide. La belle retira ses chaussures à talons et s’allongea dans son lit. Il lui fallait une occupation et de la compagnie. Pourquoi pas trouver une autre fête ? Non, elle avait mieux. Saisissant son téléphone portable dernier cri, elle envoya un sms à Gabriel. Elle savait que s’il travaillait ce soir-là, il refuserait de venir, alors dans le message, elle lui disait de venir pour faire une séance photo. Jeune en manque d’argent, Gabriel avait accepté de poser nu pour la jeune photographe. Elle le payait plus que ses autres boulots, alors peu de chance qu’il ne vienne pas. Evidemment, poser nu n’est pas sans conséquence, et il avait fini par devenir son amant. Ils ne sortaient pas ensemble, ce n’était pas son petit ami, la plupart du temps, ils ne se voyaient que pour coucher ensemble. C’était le genre de relations qu’affectionnait beaucoup Louve et Gabriel n'était qu'un parmi tant d'autres. Cela avait plusieurs avantages : pas d’engagement, de la compagnie, et du sexe, l’un de ses loisirs préférés avec la photographie. En plus, Gabriel était plus que charmant, elle l’avait bien choisi. Si elle connaissait pas mal de choses sur sa vie, lui ne connaissait rien d’elle, à part qu’elle était riche et photographe. De tout façon, Louve n’est pas une très grande férue des confidences sur l’oreiller, ou des confidences tout court. C'était mieux ainsi et ça valait pour tous les hommes qui pouvaient croiser sa route. Pourquoi irait-elle raconter sa vie ? Elle lui dirait quoi ? Qu’elle était le parfait cliché de fille pourrie gâtée, qui avait l’argent, le travail, mais un père toujours absent depuis sa naissance. Qu’en plus, lorsque sa mère est morte elle n’avait que 13 ans et qu’à partir de ce moment-là, la petite fille souriante et sociale, se renferma sur elle-même et avait été ballottée de nourrice en nourrice. Que ce n’est seulement qu’à l’âge adulte qu’elle avait décidé de passer à autre chose et qu’après plusieurs voyages, dont Paris en souvenir de sa mère, elle voulait mener sa vie comme elle l’entendait à Toronto. Louve savait parfaitement que la première réaction des gens, serait d’avoir pitié d’elle, ce dont son arrogance portait en horreur. En plus pourquoi irait-elle raconter sa vie à un jeune homme dont, dans quelques mois, elle se lassera et laissera tomber sans remords ?